protection sociale, solidarités collectives, Etat-Providence, modèle universaliste, modèle corporatiste
Dans les sociétés modernes, la solidarité prend souvent la forme de protection sociale. Progressivement, la collectivité s'est saisit de domaines d'intervention variés pour définir des risques sociaux (événements indépendants de la volonté des individus conduisant à une perte de revenus comme par exemple le chômage, la vieillesse, la maladie, les accidents de travail,…). Désormais, les droits sociaux sont reconnus, mais ceux-ci sont variables d'une société à une autre. En effet, différents modèles de protection sociale existent dans le monde développé montés en régime durant les trente glorieuses.
[...] Ainsi, il proposa une couverture universelle de la population, c'est-à-dire une prise en charge de tous les citoyens sans condition par l'Etat. La logique est donc celle de l'Assistance. Le financement est assuré par l'impôt, on n'exige pas des bénéficiaires le versement de contribution préalable. *En France, en 1945, la création de la Sécurité sociale par Pierre Laroque, s'inspira des modèles Bismarckien et Beveridgien. Elle combine une logique de protection des risques sociaux et une redistribution des richesses pour lutter contre les inégalités. [...]
[...] Protection sociale et solidarités collectives Introduction : Dans les sociétés modernes, la solidarité prend souvent la forme de protection sociale. Progressivement, la collectivité s'est saisit de domaines d'intervention variés pour définir des risques sociaux (événements indépendants de la volonté des individus conduisant à une perte de revenus comme par exemple le chômage, la vieillesse, la maladie, les accidents de travail, Désormais, les droits sociaux sont reconnus, mais ceux-ci sont variables d'une société à une autre. En effet, différents modèles de protection sociale existent dans le monde développé montés en régime durant les trente glorieuses. [...]
[...] De plus, dans les pays riches et démocratiques, l'idée d'assurer un minimum vital aux plus pauvres est admise par tout le monde, même les plus libéraux. Toutefois, l'intervention de l'Etat est résiduelle : l'aide est donnée en dernier ressort et reste minimale afin de ne pas diminuer l'offre de travail. Les prestations sont ciblées sur les plus pauvres qui reçoivent des aides monétaires financées par l'impôt. La protection sociale est pensée en termes de prévoyance individuelle : les individus doivent s'assurer en ayant recours aux assurances privées. [...]
[...] Les prestations sont identiques pour tous et sont financées par les impôts et les taxes prélevées par l'Etat et les collectivités locales. Le modèle corporatiste ou conservateur Il est basé sur le maintien du revenu et des statuts en cas de problèmes. Hérité des principes de Bismarck, il est fréquent en Europe continentale notamment en France, en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg, au Pays-Bas ou en Autriche. C'est le statut professionnel qui donne droit à une rémunération et à des droits sociaux assis sur le travail. [...]
[...] Le débat sur la nécessité d'une protection sociale : charité contre solidarité collective L'instauration de la protection sociale fut lente et progressive. Elle fut mise en place à la fin du 19ième siècle et rencontra de nombreux obstacles : le principal obstacle était d'ordre idéologique. -Les libéraux condamnaient toutes interventions de l'Etat sous prétexte qu'elles perturbaient les mécanismes du marché. Le marché sanctionnant les échecs et les réussites personnelles, donc, il n'y avait pas de raisons pour que l'Etat intervienne pour assurer une quelconque redistribution. [...]
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