Multiculturalisme, démocratie, Charles Taylor, reconnaissance des diversités, communautarisme
Charles Taylor est né en 1931, il est aujourd'hui présenté comme le défenseur du communautarisme et du multiculturalisme. Ce philosophe reconnu a été professeur de sciences politiques et de philosophie à Montréal avant d'être nommé coprésident aux cotés de Gérard Bouchard (historien et sociologue) à la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodements reliées aux différences culturelles. Cette commission lui a ouvert d'autres portes pour défendre la société canadienne qu'il tient à coeur. Les progrès qu'il a contribué à réaliser lui ont valu le Prix Templeton.
[...] Nous allons donc étudié, dans un second temps, la reconnaissance des diversités sur le plan politique et ses limites. L'auteur s'enlise dans un raisonnement circulaire sur l'identité culturelle. L'égalitarisme politique s'avère un piège. Car si on insiste sur la dignité de l'identité on accentue les différences ce qui ne va pas dans le sens d'une politique égalitaire. L'universalité de l'égalité nuit à la dignité de l'identité personnelle et inversement. Cette dernière a donné naissance à une politique de la différence. [...]
[...] Multiculturalisme, différence et démocratie, Charles Taylor Charles Taylor est né en 1931, il est aujourd'hui présenté comme le défenseur du communautarisme et du multiculturalisme. Ce philosophe reconnu a été professeur de sciences politiques et de philosophie à Montréal avant d'être nommé coprésident aux cotés de Gérard Bouchard (historien et sociologue) à la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodements reliées aux différences culturelles. Cette commission lui a ouvert d'autres portes pour défendre la société canadienne qu'il tient à coeur. Les progrès qu'il a contribué a réaliser lui ont valu le Prix Templeton. [...]
[...] Dans cet optique il se lance dans une dénonciation du libéralisme à qui il reprocherait sa neutralité. Notamment devant les diverses cultures qui sont d'autant plus présentes avec la nouvelle perméabilité des sociétés aux migrations. Il en profite pour critiquer quelques philosophes américains avec une certaine ironie et confronter le libéralisme américain à la société à desseins collectifs qu'est le Québec. Puis il recentre le problème sur les politiques multiculturalistes en expliquant que l'exigence péremptoire de jugement de valeur favorable (le respect) conduit au final à perdre la spécificité de chaque culture. [...]
[...] Autres critiques : - Parsème son texte de termes abusifs ayant une connotation péjorative (référence assassinat, meurtre, rejeton . concept d'honneur est inéluctablement dépassé (p.44) c'est sans compter la Légion d'honneur, les déclarations sur l'honneur dans le système juridique . qui démontre que cette notion persiste encore un peu avec les traditions. - Victime de son succès, il avance un peu trop ses intérêts (Canada, infériorité système libéralisme américain), ne s'appuie plus sur des recherches pour exposer ses idées comme les philosophes à l'accoutumée et à plusieurs reprises parle de lui. [...]
[...] Le sujet central de son ouvrage : le multiculturalisme se fonde sur une exigence de reconnaissance. Dans un premier temps, nous étudierons donc la reconnaissance des diversités culturelles et des identités. Charles Taylor précise que cette dernière n'est pas simplement une politesse que l'on fait aux gens : c'est un besoin humain vital Nous allons donc voir en quoi c'est un besoin vital. On peut aussi se demander en quoi la reconnaissance forge notre identité ? Elle est partiellement formée par la reconnaissance ou son absence ou encore par la mauvaise perception qu'en ont les autres Dans ce dernier cas on observe un dommage subi qui entraine une image dépréciative qui est intériorisée chez l'individu concerné. [...]
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