Charte de la laïcité, séparation de l'Église et de l'État, laïcité, religion d'État, liberté de conscience, liberté de conscience et de religion, liberté religieuse, prosélytisme
Auparavant, la France avait une religion d'État, le catholicisme. Le Concordat de 1801, signé entre Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII, avait rétabli le catholicisme comme religion d'État, en échange du rétablissement du culte catholique. Mais la loi de 1905 est venue mettre fin à ce régime concordataire et instaurer une stricte séparation de l'Église et de l'État.
[...] C'est en effet la loi de 1905 qui a établi en France le principe de laïcité en instaurant une séparation stricte entre les institutions religieuses et l'État, consacrant la neutralité de ce dernier vis-à-vis des religions. Expliquez ce que signifie la phrase « « il n'y a pas de religion d'État » et depuis quand cela est ainsi ? La phrase "il n'y a pas de religion d'État" signifie que la France ne reconnaît officiellement aucune religion particulière. Autrement dit, l'État français n'a pas de religion officielle qu'il favoriserait ou soutiendrait. Auparavant, la France avait une religion d'État, le catholicisme. [...]
[...] Dans l'école, les élèves et les adultes n'ont pas le droit de faire du prosélytisme car l'école doit rester neutre sur le plan religieux ou idéologique, en vertu du principe de laïcité. Aussi, le prosélytisme va à l'encontre de la liberté de conscience des autres élèves qui doivent pouvoir se forger leur propre opinion sans pression. Il créé une rupture d'égalité entre les élèves, en imposant des convictions à ceux qui n'y adhèrent pas. Cela va à l'encontre du vivre-ensemble car le prosélytisme exclut ceux qui ne partagent pas les idées prosélytes. [...]
[...] Expliquez la phrase « chacun est libre de croire et de ne pas croire » La phrase "chacun est libre de croire ou de ne pas croire" signifie que dans le respect du principe de laïcité, chaque personne a la liberté de choisir ou non d'adhérer à une croyance religieuse, spirituelle ou philosophique. Personne ne peut être contraint de croire ou obligé d'afficher une religion contre sa volonté. Elle évoque aussi la liberté de changer d'avis sur ses croyances et de passer d'une religion à l'absence de religion (ou l'inverse), selon l'évolution de ses convictions intimes. [...]
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