Flux migratoires, réfugiés, frontières, terrorisme, espace Schengen, Union européenne, pays en voie de développement, brain grain, route des Balkans
Les migrations sud-sud correspondent à la moitié des migrations entre les pays en voie de développement. En termes de nombre, cela correspond à 215 millions de migrants dans le monde, soit 3% de la population mondiale. À titre de comparaison, il y a 30 ans c'était 2,5% de la population mondiale donc les chiffres sont stables. C'est 1,5 million de ces migrants qui viennent vers l'Europe donc c'est très peu à l'échelle du monde et même de l'Union européenne. Les régions dont on migre le plus sont le Moyen-Orient et l'Afrique parce que ce sont des régions instables depuis la Guerre froide.
[...] Avec l'augmentation des flux migratoires, rétablissement des frontières internes au sein même de l'espace Schengen. Cette exception est justifiée par des conditions exceptionnelles qui menaceraient la sûreté de l'État. Ces contrôles exceptionnels étaient censés être réglés avant 2016, mais ils persistent et remettent en cause l'espace Schengen. Aujourd'hui la question qui est discutée de plus en plus, c'est de faire une Europe à deux vitesses, avec une partie de libre circulation et une zone de droit aux frontières internes. Il y a une remise en cause également des migrations intra-européennes, c'est un débat ancien qui est justifié par la première menace. [...]
[...] Les flux migratoires et les réfugiés dans le monde Les migrations sud-sud correspondent à la moitié des migrations entre les pays en voie de développement. En termes de nombre, cela correspond à 215 millions de migrants dans le monde, soit de la population mondiale. À titre de comparaison, il y a 30 ans c'était de la population mondiale donc les chiffres sont stables. Ce sont 1,5 million de ces migrants qui viennent vers l'Europe donc c'est très peu à l'échelle du monde et même de l'Union européenne. [...]
[...] Il y a deux grandes routes migratoires, le détroit de Gibraltar. Depuis 2008, plus de personnes qui passent par là parce que l'agence Frontex qui gère les frontières européennes a renforcé les contrôles. La deuxième voie, la Méditerranée et la troisième à l'Est dans la route des Balkans, mais elle est désormais quasiment fermée. La Turquie réceptionnait désormais les migrants et fait le tri parmi les migrants pour ne garder que les réfugiés. La Méditerranée devient la voie privilégiée, mais c'est aussi la voie la plus dangereuse. [...]
[...] Pour autant le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés impose d'accorder le statut de réfugié aux Érythréens. Il y a les Soudanais qui se font passer pour des Érythréens pour recevoir le statut de réfugié et l'État justifie le refus du statut à certains Érythréens par le fait que certains ont de fausses nationalités. Les frontières : des espaces remis en cause ? Les liens entre les flux de migrations et le terrorisme ne sont pas l'afflux de migrants d'aujourd'hui parce que ce ne sont pas eux qui commettent des attentats. [...]
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