État-providence, service public, services sociaux sanitaires, naturalisation, immigration
On a pu définir l'Etat-providence comme l'Etat de service public. François Xavier Merrien : l'Etat-providence n'est que la figure emblématique de l'Etat de service public. Soit disant que tout d'un coup après 1789, tout a surgi, la république, etc... l'Etat-providence répond aux besoins des citoyens. Mais l'idée, c'est de le définir plus comme l'Etat social : la systématisation, la nationalisation des politiques sociales. Ça ne veut pas dire que l'assistance est née à cette période mais simplement ça prend une autre forme à une autre échelle d'intervention qu'auparavant.
Donc on assiste à une forme de centralisation des politiques sociales. Mais ça ne se fait pas du jour au lendemain. Prenne du temps à se mettre en place et progressif. Ici on va avoir pour cette expression d'Etat-providence va être utilisée de différentes manière mais commence avant 1789.
[...] Mais le dispositif va progressivement s'étendre à une partie de plus en plus importante de la population (de 4 millions à 16 millions en 1914, car les enfants et les conjoints peuvent bénéficier des prestations plus de de la population y a alors accès). Il faut retenir trois traits principaux de ce modèle : il est centré sur une catégorie socioprofessionnelle (pas universel donc) il est créé par un régime autoritaire il crée des institutions auto-administrées, gérées par les représentants des cotisans (employeurs comme ouvriers) c'est une solution inédite qui pose question dans les analyses comparatistes. Comment naissent les politiques publiques, dans quel contexte ? [...]
[...] Pourtant la reconnaissance en Allemagne va être plus difficile qu'en France. Contrairement au libéralisme français (où les médecins -parlementaires notamment- monopolisent le débat sur l'offre des soins ils sont des hussards de la République), l'encadrement de la profession par l'État en Allemagne donne un monopole à l'État qui encadre l'offre de soin (dans le but de gérer les remboursements). Par exemple en France, en 1892, un médecin propose une loi pour le monopole de la dispense des soins (indépendante de l'État). [...]
[...] En comparatisme, l'hypothèse se développe, que l'un des facteurs de développement des États-sociaux et de leurs diverses formes viendrait de l'affirmation de la profession médicale voir les différences de l'organisation de la profession médicale, et en même temps voir le poids de ce groupe dans les arènes parlementaires et gouvernementale (Les Médecins faces à l'État, Hassenteufel Allemagne, France, Angleterre). Il y aurait donc l'établissement d'une profession des médecins (la reconnaissance comme un corps professionnel est tardive Molière donne des exemples de l'image qu'ils avaient). Au XIXe, il va y avoir des revendications des médecins sur la nécessité de s'appuyer sur la découverte scientifique. Objectivation de maux (découverte des microbes par exemple). [...]
[...] Royaume-Uni, Pays-Bas, Danemark, États-Unis. Le modèle universel prestations universelles, notamment pour la maladie et la vieillesse vise à aplanir les différences du système corporatiste. À partir des années 1950 on retrouve les pays nordiques Problème on a plein de critiques de ces modèles macro-institutionnels, avec des contre-modèles qui ajoutent ou enlève des variables à l'infini. Mais en fait la micro-analyse nous montre un empilement institutionnel, qui mixe et déforme ces modèles. Il y a des hybridations permanentes, avec effectivement es spécificités qui ressortent plus que d'autres Les trois mondes de la protection sociale (Gøsta Esping-Andersen) : Son livre est un des plus débattu sur la question dans les années 1990. [...]
[...] Il va donc intégrer la stratification sociale et le politique comment se fait la redistribution vers les plus pauvres ou vers un public plus large. Classement : Premier groupe politique sociale conservatrice modèle coporatiste, avec un statut protecteur produit par l'État mais qui ne vise pas à transformer les catégories sociales Deuxième groupe politique sociale libérale ne promeut qu'une assistance aux particuliers, les exclus, les plus pauvres Troisième groupe politique sociale socialiste (modèle des États scandinaves) plus large solidarité entre les individus, avec une forme d'universalisme égalitaire, avec en particulier les classes moyennes qui sont ciblées Exemple comparaison New York (maire fraîchement élu, républicain, qui sollicite des organisations philanthropiques pour mettre en place quelque chose de similaire au RSA pour les plus pauvres) et le RSA de Martin Hirsh (ancien d'Emmaüs, de gauche) deux systèmes complètement différents (un système par le haut, avec Martin) ainsi on peut comparer des dispositifs Elisa Chelle (Gouverner la pauvreté) thèse il y a 1 an a comparé deux systèmes très différents pour montrer si c'est du aux catégories d'État la façon dont on l'envisage. [...]
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