Pratiques professionnelles, auto-évaluation, actions humanitaires, aide à la personne, travailleur social
Je me suis toujours sentie attirée et passionnée par les actions d'ordre humanitaire, je ressentais le besoin de donner de ma personne pour améliorer le quotidien des autres personnes qui m'entourent. Cet altruisme m'a poussée à avoir diverses expériences dans le domaine du social qui m'ont confortée dans mon envie d'orienter ma vie professionnelle vers le dévouement au bien-être des autres.
En effet, j'ai tout d'abord eu l'opportunité d'avoir un emploi saisonnier en tant qu'auxiliaire de vie, cette expérience m'a permis d'être confrontée à la vieillesse et à l'ensemble des difficultés qui l'accompagnent; des difficultés liées à la dégradation psychique, physique entrainant une perte d'autonomie conséquente.
[...] J'ai pu améliorer mes écrits professionnels et prendre confiance en moi au cours de ce stage. J'ai continué à construire mon identité professionnelle notamment en ayant une observation critique de la pratique de mes référents, pour ne pas exercer par mimétisme. IV - Conclusion En conclusion, je pense que ce travail d'auto évaluation m'a permis de faire une démarche d‘introspection et en même temps de faire le bilan de ces trois années de formation initiale. Initiale, car on ne cessera d'apprendre jusqu'à notre retraite. [...]
[...] Cette année fut axée par un travail conséquent et rigoureux d'apprentissage d'un contexte professionnel essentiel pour la suite de cette formation. Mais j'avais vraiment hâte de commencer mon premier stage d'initiation et d'observation, que j'ai eu la chance d'obtenir facilement et rapidement, auprès de deux assistantes de service social au sein d'un service social en faveur des élèves de collèges. J'ai orienté mon choix vers ce lieu de stage car le public était celui qui m'intéressait le plus à ce moment-là. [...]
[...] J'ai pu pratiquer l'accueil des personnes, le recueil de données lors des entretiens, la demande (faire émerger la demande sans devancer ni conditionner l'entretien par la peur du silence). Lors des entretiens, il m'a paru important de continuer à observer les attitudes verbales mais aussi non verbales (gestuelles) de l'usager afin de pouvoir faire l'évaluation en mettant en lien les informations reçues et mes connaissances pour pouvoir proposer un plan d'action et le mettre en œuvre. Mon appréhension de ne pas être crédible concernait aussi la reconnaissance auprès des partenaires et des autres assistantes sociales du service social notamment durant les prises de paroles pendant les réunions où j'ai pu présenter des dispositifs ou des nouvelles lois. [...]
[...] Ces deux stages m'ont permis de me rendre compte qu'on ne travaille jamais tout seul et que le partenariat est primordial. Au sein d'une entreprise, la reconnaissance de l'assistant de service social est décisive pour la qualité du partenariat interne. Cela m'a interrogé sur ma posture professionnelle, si je réussissais à me faire connaitre puis reconnaître dans l'entreprise. I il est vrai que j'ai été très vite présentée par mon référent et que l'information de mon arrivée a été transmise un mois avant. [...]
[...] Cette autonomie m'a permis de commencer à construire mon identité professionnelle. En effet, le fait d'être autonome m'a responsabilisé sur les actes que j'entreprenais, je me questionnais sans arrêt sur la légitimité de mes actes, leur finalité, l'intérêt pour l'usager de mes actes. Il est pour moi important de respecter la personne, ses choix et son rythme dans toutes ces dimensions. Par ailleurs, je pense vraiment que ce stage de deuxième année m'a permis de travailler sur l'empathie, j'ai longuement abordé ce sujet avec ma formatrice. [...]
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