Il s'agit d'un devoir maison de terminale en science économique et sociale sur la France et le processus de démocratisation. C'est un commentaire de texte.
[...] De plus, une étude de la sociologue Marie Duru-Bellat a mis en évidence le fait qu'a résultats égaux, les professeurs estiment tout de même que les garçons sont meilleurs en mathématiques que les filles. Ils vont leur donner confiance, les informer sur l'enseignement supérieur. Au contraire, les filles vont avoir tendance à s'autoexclure des filières les plus prestigieuses de part le manque de confiance et vont avoir tendance à se diriger vers des filières correspondant aux dispositions dites féminines. Elles sont donc victime de stéréotype de genre qu'elles ont elle-même intériorisées. C'est par ailleurs ce qu'illustre le document statistique. [...]
[...] Ainsi, cette théorie de l'individualisme méthodologique permettrait d'expliquer pourquoi la massification scolaire, c'est-à-dire la hausse du taux d'enfants ayant accès à l'école et à l'enseignement supérieure n'a pas entrainer une démocratisation scolaire. En effet, ce raisonnement admet que à un moment de leur scolarité, les élèves et leurs parents vont être amenés à faire des choix comme redoubler, les études dans une filière plus ou moins sélectives . en fonction de leurs ressources et des contraintes qui s'imposent à eux. [...]
[...] Ainsi ces stratégies familiales différenciées expliquent la persistance d'écart scolaire. En effet, un élève issu d'une classe populaire ne voit pas forcément de nécessité aux jugements de valeur à entreprendre de longues études pour dépasser le statut social de ses parents et a toutes les chances d'entreprendre des études courtes dont le coût financier est moins important et dont le rendement sur le marché du travail est plus immédiat. Ainsi des élèves en BTS et IUT sont des fils d'ouvriers selon le ministère de l'éducation nationale et ministère de l'enseignement supérieur. [...]
[...] L'inachèvement de la démocratisation scolaire peut également s'expliquer par la reproduction du capital et le rôle de l'Ecole. De fait, selon Pierre Bourdieu, l'Ecole permet la reproduction des privilèges sociaux, censée valoriser le talent, elle valide en réalité les inégalités sociales. En effet, l'Ecole valorise davantage le capital culturel hérité dans les classes supérieures, les enfants de cadres possédant donc des avantages familiaux. Elle favorise ainsi la culture légitime soit un ensemble de produit socialement valorisable (la science, les lettres) qui émanent des groupes sociaux. [...]
[...] Aussi, ces différences de stratégies scolaires sont source d'inégalités puisqu'elles sont dépendantes de l'origine sociale. Ces inégalités sont notamment illustrées dans le document statistique ou selon Henry-Panabière, en des enfants dont les parents sont bacheliers sont en réussite scolaire alors que 38,8% des enfants dont aucun des parents n'a le baccalauréat sont en difficulté. Ainsi, les stratégies familiales différenciés selon l'origine sociale sont bien à l'origine d'inégalités scolaires, mais cela est tout autant le cas pour les investissements scolaires différenciés en fonction du genre. [...]
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