La cohésion sociale et l’instance d’intégration (le travail)

Thèmes abordés

socialisation, solidarité, lien social, travail, théorie de Castel

Résumé du document

La cohésion sociale est une manière de nommer des rapports d'interdépendances et de solidarité qui doivent unir tous les membres d'une société.
Une société repose donc sur une diversité de liens sociaux complexes. Le lien social est l'ensemble des liens culturels et politiques qui relient les individus au sein de groupes divers.
Le lien social fonde l'intégration sociale, c'est-à-dire la participation de l'individu à un réseau de relations qui lui donne une identité et une place dans la société.

Extraits

[...] Le lien social est l'ensemble des liens culturels et politiques qui relient les individus au sein de groupes divers. Le lien social fonde l'intégration sociale, c'est-à-dire la participation de l'individu à un réseau de relations qui lui donne une identité et une place dans la société. La société est fondée sur des solidarités entre individus et groupes sociaux. Comment les liens sociaux sont-ils construits, et quelles sont leurs formes possibles ? Quels sont les rôles et évolutions des différentes instances d'intégration ? [...]

[...] Le travail au cœur du lien social Quatre grandes instances de socialisation jouent un rôle majeur dans l'intégration sociale et la solidarité : le travail Le grand intégrateur des sociétés modernes Le travail est le principal facteur d'intégration sociale car il donne accès à de nombreuses ressources matérielles et sociales. -Au niveau économique, le travail procure un revenu qui donne accès à la consommation. Le travail donne accès à des droits collectifs permettant de bénéficier de prestations sociales, en contrepartie de cotisations sociales prélevées sur le revenu du travail. -Au niveau social, le travail apporte un statut plus ou moins prestigieux. Pour certains individus, le travail est un moyen de se réaliser, de s'épanouir (construction de l'identité). [...]

[...] La remise en cause de l'intégration par le travail : théorie de Castel Le développement du chômage depuis 1974 et la hausse des emplois atypiques depuis 1980, conséquence de la flexibilité ont remis en cause le rôle intégrateur du travail. La flexibilité qui rend moins solide et moins durable le lien entre l'employeur et le salarié engendre souvent de la précarité. Les principales victimes de la dégradation du marché du travail sont les jeunes, les femmes et les non qualifiés. Selon Castel, une partie croissante de population connaîtrait un processus de désaffection social se trouvant rejeter de la société salariale et décrochant du système de protection qui assurait une sécurité économique et sociale (processus d'effritement de la société salariale). [...]

[...] -La socialisation secondaire concerne la construction de l'identité tout au long de la vie (s'insérer professionnellement, en couple, en retraite) et se manifeste à l'âge adulte lors des phases de l'existence d'où l'individu assume de nouveaux rôles. Les principaux agents de la socialisation, dénommés aussi sous le nom d'instances d'intégration sont, la famille, l'école et l'Etat-Nation. Les différentes formes de solidarité Selon le type de société considéré, la solidarité ne prend pas la même forme : Durkheim Emile (1858-1917), sociologue français De la division du travail social Avec le temps et la division du travail, de plus en plus poussée, la solidarité mécanique, pour Durkheim Emile, tend à disparaître au profit de la solidarité organique. [...]