Lorsque l'on vit avec une personne malade, celle-ci devient souvent une priorité et les proches ont tendance à s'oublier eux-mêmes. Les proches qui sont quotidiennement absorbés par les soins à prodiguer à la personne malade et par les inquiétudes qu'elle suscite (crises subites, problèmes financiers, recherche des services communautaires, démêlés avec la bureaucratie, efforts déployés pour trouver des moments à consacrer aux autres membres de la famille, etc.), n'ont plus beaucoup d'énergie pour eux-mêmes. Avec le temps, ils finissent par s'épuiser, ce qui peut donner lieu à la dépression, à l'anxiété, à l'épuisement ou à des problèmes physiques. Il importe donc pour les proches de trouver des moyens d'éviter l'épuisement. Parmi ces moyens, il sera important de prendre soin de leur propre santé chaque jour, de s'accorder des périodes de répit, de partager ce qu'ils vivent avec d'autres personnes (ex. groupe d'entraide, amis) et d'établir certaines limites face à la personne atteinte.
[...] C'est plus clair et moins susceptible de provoquer du stress. Faire des demandes très précises Éviter de demander à la personne malade de suivre des règles trop générales ou de lui faire trop de suggestions en même temps. Aussi, comme la personne schizophrène manque souvent d'initiative, un rappel est souvent nécessaire. Établir des limites avant que la tension monte La colère excessive est bien plus dommageable à la personne schizophrène et à toute la famille que les limites que l'on impose. [...]
[...] «How to Live With a Mentally Ill Person: A Handbook of Day-To-Day Strategies». Bert, C. Changer l'image de la maladie mentale Sciences humaines p. 24-26, 1994b, juin. Carter, R. et Ma Golant, S. «Helping Someone with Mental Illness: A Compassionate Guide for Family, Friends, and Caregivers», Three Rivers Press Dumas, P., Huot, C. et al. «L'homme qui parlait aux autos : code de conduite pour faciliter les contacts avec une personne présentant un trouble mental», La Boussole Sources Farrel, S. J., Aubry, T., Coulombe, D. [...]
[...] La limite permet de se responsabiliser, d'assumer sa propre vie. Le bien fondé de l'établissement de limites (suite) Poser des limites permet à la personne d'apprendre à composer avec la frustration. La personne développe sa capacité à reporter l'atteinte d'un plaisir immédiat pour l'atteinte de satisfactions plus éloignées dans le temps mais plus importantes et valorisantes. La limite permet de prendre conscience des besoins des autres, de sortir de l'égocentrisme, d'apprendre à vivre en société et à respecter l'autre comme un individu à part entière et non comme un simple objet au service de la satisfaction de ses besoins personnels. [...]
[...] Parler en JE, c'est prendre position, c'est parler de ce que nous sommes, de ce que nous éprouvons, de ce que nous ressentons, de ce que nous pensons. S'exprimer pour soi-même, c'est-à-dire en JE, en informant l'autre sur le «comment on se sent» n'est pas une manière de faire qui soit naturelle pour la plupart d'entre nous. Nous sommes plutôt habitués à décrire les faits d'une situation et à nous adresser à l'autre pour lui signifier que ce qu'il est ou fait n'est pas correct. [...]
[...] Arseneau, C. Bouchard, M. Bourgon, G. Goupil, J. Guay, F. Lavoie, & R. Perreault (Eds.), Psychothérapies: attention! (pp. 180-201). Québec: Les Presses de l'Université du Québec. [...]
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