Le texte dont nous devons faire la synthèse est un article intitulé « Le RMI : une politique de fortune » et qui est écrit par Michel Autès. Ce dernier est un sociologue français de l'université de Lille 1
[...] De ce fait, nous allons au cours de l'analyse qui va suivre, tenter de comprendre pourquoi l'auteur renvoi cette politique à la création de tensions dans la société française. En réalité, la mise en place d'un revenu minimum, qui a l'ambition à son origine d'aider les allocataires à (re)trouver un travail, et qui fut mis en place par le gouvernement socialiste de Michel Rocard via la loi du 1[er] décembre 1988, doit avant tout être considéré comme une politique sociale. [...]
[...] De plus, une politique publique s'inscrit dans un cadre générale d'actions (ce qui peut le distinguer de la mesure isolée). Ainsi, Michel Autès montre page 14 qu'il il y a une toute autre logique des politiques publiques » dans la mesure où il y a « décloisonnement des politiques sectorielles et la localisation » (Autès, 1992). Le deuxième axe renvoi à des conflits concernant les compétences qui ne seraient pas suffisamment régulés. En effet, dans la mesure où c'est l'État qui s'occuper de régler la facture de l'allocation, les processus mis en place par les lois de décentralisation en 1982 va organiser cette répartition. [...]
[...] En effet, son analyse va prendre forme selon trois grilles de lectures. Michel Autès les formalise de la façon suivante à la page 13 : « d'abord une analyse de la façon dont le RMI illustre les nouvelles stratégies socio-politiques issues des transformations du rôle de l'Etat dans ses rapports avec les collectivités territoriales, et les tensions qui existent dans les nouvelles formes de régulation des politiques publiques. Ensuite, une approche de la manière dont le RMI indique un renouvellement de la question sociale, à travers de nouvelles figures de la pauvreté qui à la fois se rattachent et s'éloignent de figures anciennes. [...]
[...] (Autès page 24) Conclusion Le texte de Michel Autès sur le RMI est intéressant à plus d'un titre. En effet, il a une valeur historique dans la mesure où il parle d'un dispositif qui n'existe plus et qui a été remplacé par le RSA (Revenu de Solidarité Active) le 1[er] juin 2009. De plus, en proposant une étude critique, il permet de comprendre les aléas du règlement de la fameuse question sociale dont la réponse peine à être trouvée par les gouvernements successifs. [...]
[...] La prise en compte de la famille complète la protection sociale. Tout ce système d'indemnisation du "risque" social s'étaye sur la référence au travail, dont le rapport salarial constitue la formule généralisatrice » (Autès, 1992). Toutefois, pour Michel Autès, la loi sur le RMI est considérée comme une « rupture » (page 12) concernant la question sociale. En effet, le RMI casserait « la systématicité du lien entre revenu et travail » (Autès, 1992). Ce qui est intéressant dans l'article de Michel Autès, c'est qu'en homme de gauche convaincu, il est amené à critiquer en profondeur une loi qui a été mis en place par un gouvernement socialiste, donc, à première vue, de sa « famille politique ». [...]
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