Migration, immigration, politique, Sarkozy, Zemmour, Le Pen, Grand remplacement, civilisations, action publique
Nicolas Sarkozy a déclaré le 17 janvier 2005 : « A l'immigration subie, je préfère l'immigration choisie ». Depuis maintenant quelques années, une bonne poignée de partisans de l'extrême droite allant de Marion Maréchal Le Pen à Eric Zemmour brandit la théorie du « grand remplacement » introduite par Renaud Camus en 2010. Le « grand remplacement », serait une forme de processus d'effacement des populations blanches européennes par l'arrivée massive sur son sol de populations venant du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne. Cela conduirait à un changement de civilisation organisé par les élites politiques et intellectuelles. L'immigration se définit par le dictionnaire Larousse comme étant l'installation dans un pays d'individus originaires d'un autre pays. La théorie sur « le grand remplacement » est-elle envisageable en France ? Notre réflexion s'élabore autour de l'analyse de François Héran sur les demandes d'asile, leurs réalités et leurs parts sur le territoire français . Pour étayer son analyse, Héran s'appuie sur des exemples empiriques de traitement de statistiques. Nous répondrons à cette problématique, en élaborant un plan de réflexion en deux parties. La première partie se nomme « le territoire français submergé par l'arrivée d'immigrés », tandis que dans la seconde nous allons étudier les conséquences qui se produiraient si la France cessait d'accueillir des immigrés.
[...] Faire stagner ou ralentir les demandes ou processus de regroupement par la lenteur de la paperasse ou des contrôles abusifs. En France, nous observons une surreprésentation des populations immigrées au sein d'agglomérations urbanisées. Pour rompre avec l'immigration présentée comme la cause de l'entièreté des maux du pays, les instances politiques devraient penser à une meilleure insertion et installer ces immigrés sur plusieurs régions et quartiers dans une idée de mettre en place une mixité sociale. [...]
[...] En pratique, le territoire français est loin d'être submergé par l'arrivée d'immigrés, mais ce ressenti pourrait s'avérer difficilement contestable, car faute de données sur les entrées clandestines, il est difficile d'évaluer les entrées annuelles des flux migratoires. Ces entrées sont souvent évaluées entre et personnes. Comme nous avons pu le constater, les entrées légales d'immigrés ne présentent pas un grand changement sur la démographie de la population française. Il faut donc se questionner sur les populations que visent les polémistes et les politiciens d'extrême-droite lorsqu'ils parlent de grand remplacement ? [...]
[...] D'après Hénon, fixer ou réduire le quota d'immigration sur le territoire permettrait d'accroître la part de la France dans l'accueil des migrants . Conclusion Pour conclure, l'analyse développée par Héran nous permet de comprendre le réel impact qu'a la présence d'immigrés sur le sol français en prenant en compte des base analytiques empiriques. Avec un accroissement de la population de le problème du grand remplacement n'est pas dans l'accueil des demandeurs d'asile en soit, mais plus sur la naturalisation de ces possibles migrants. La politique migratoire française est la même depuis des décennies. [...]
[...] Mais il nous est important de souligner qu'en étant un moyen d'augmenter les ressources, l'immigration est aussi en quelque sorte une charge supplémentaire pour les finances publiques. La France est très loin de la moyenne établie par l'Union européenne en ce qui concerne l'accueil de demandeurs d'asile, alors si celle-ci décide d'arrêter d'accueillir et de renvoyer les immigrés dans leurs pays d'origine, elle serait d'une part sanctionnée par l'Union européenne et d'autre part subira une baisse de son PIB. Le renvoi des immigrés dans leurs pays d'origine verra sa réalisation impossible face au budget pharaonique nécessaire pour un tel projet. [...]
[...] Nous répondrons à cette problématique, en élaborant un plan de réflexion en deux parties. La première partie se nomme le territoire français submergé par l'arrivée d'immigrés , tandis que dans la seconde nous allons étudier les conséquences qui se produiraient si la France cessait d'accueillir des immigrés. Le territoire français submergé par l'arrivée d'immigrés En 2016, à l'approche des primaires de la droite pour la présidentielle, Nicolas Sarkozy affirme lors d'un déplacement à Calais refuser que la France soit submergée par des migrants . [...]
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