uberEats, vide juridique, employeurs, start-up, auto-entrepreneur, charge social, livreurs
Depuis l'arrivée des plateformes permettant de se faire livrer des repas chauds à l'image d'Uber Eats ou encore Foodora, cette niche s'est imposé en France pour devenir un marché très attractif attirant chaque jour de plus en plus de consommateurs. Dès lors, un "vide juridique" s'est installé au regard de l'application du contrat de travail des salariés livrant les repas. En effet, afin de minimiser les charges sociales propres aux employeurs, les plateformes profitent de ce vide juridique pour obliger les livreurs à vélo à s'inscrire comme auto-entrepreneurs au sein des plateformes.
[...] Ders, cette exploitation provoque une contestation qui, de notre point de vue, s'explique principalement par les agissements des entreprises. En effet, au sein des journaux Le Monde et Sud-Ouest : il est mis en avant cette contestation de la part des livreurs, ayant donné lieu à plusieurs avancées sur le plan légal et judiciaire telle que la reconnaissance du statut de salarié. II. Comment pour sécuriser le métier tout en permettant une flexibilité pour les employeurs Dès lors que le métier de livreur à vélo jouit de certains avantages telle que la flexibilité du temps de travail et la possibilité de choisir ses horaires ou d'arrêter à tout moment, il n'est pas nécessaire, selon nous, de modifier complétement la structure des relations entre l'employeur et les employées. [...]
[...] La prétendue liberté de choix que prêche l'entreprise s'accorde mal avec le fait que le contrat prenne fin en cas de refus réitéré de livraison". Ainsi, le point de vue que nous portons est lié à ce de pouvoir de décision de la part des employeurs : si la loi ne les empêche pas d'exploiter les livreurs à vélo : elles le font. Et c'est exactement ce qui se passe actuellement. Cette exploitation se traduit par une absence de couverture chômage, une impossibilité de cotiser pour la retraite, pas d'assurance travail pour les livreurs à vélo. [...]
[...] L'exploitation des livreurs à vélo : point de vue Selon les références de l'article proposé par Marianne, nous remarquons que les plateformes permettant de se faire livrer appuient leur campagne de recrutement en proposant des salaires très attractifs : 2000Euro tout en affirmant publiquement que ces emplois ne constituent pas un travail en tant que tel mais un complément de salaire. Dès lors, une hypocrisie s'installe entre ce qui est dit et les faits. Or, les plateformes tels que Foodora, Uber Eats ou Deliveroo jouent sur ce double discours pour exploiter les livreurs à vélos. [...]
[...] Nous proposons que tous les livreurs à vélo soient considérés comme des salariés selon des conditions spéciales : salaire minimum, aux cotisations chômage, retraite et assurances seront proposé mais le livreur gardera la possibilité de choisir ses horaires ainsi que de quitter la plateforme à tout moment. Ainsi, nous remarquons que certaines entreprises ont profité d'un vide juridique pour exploiter des travailleurs en profitant également du chômage de masse et de la précarité à l'emploi : notamment chez les plus jeunes. Cette exploitation, dénoncés par les livreurs à vélo eux-mêmes, commencent à prendre fin grâce à des avancées juridiques et politiques. [...]
[...] Livreurs à vélo : quand les start-up renforcent la précarité Depuis l'arrivée des plateformes permettant de se faire livrer des repas chauds à l'image d'Uber Eats ou encore Foodora, cette niche s'est imposé en France pour devenir un marché très attractif : attirant chaque jour de plus en plus de consommateur. Dès lors, un "vide juridique" s'est installé au regard de l'application du contrat de travail des salariés livrant les repas. En effet, afin de minimiser les charges sociales propres aux employeurs, les plateformes profitent de ce vide juridique pour obliger les livreurs à vélo de s'inscrire comme autoentrepreneurs au sein des plateformes. [...]
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