La sécurité routière est, évidemment, un sujet très important, à cause du nombre d'accidents corporels et de morts qu'on dénombre chaque année. Les statistiques publiées annuellement et les informations transmises régulièrement par les médias sont à l'image du problème : toujours aussi nombreuses !
Le but de toute politique de sécurité routière est, bien entendu, de diminuer ce nombre d'accidents. Mais avant toute action, il est nécessaire d'avoir une connaissance réelle du problème. Si les statistiques témoignent toujours de ces nombreux accidents, elles ont tout de même évolué depuis toutes ces années.
De plus, il peut être intéressant de s'intéresser à la gravité des accidents. En effet, la technologie augmentant, les vitesses ont elles aussi progressé depuis le début de l'histoire de l'automobile, causant des dommages nettement plus importants. Dans le même temps, la sécurité de chaque voiture est désormais très longuement étudiée avant une mise sur le marché afin de limiter ces dommages.
Si le nombre d'accidents tend à diminuer, qu'en est-il donc de la gravité des accidents ?
En attribuant à la sécurité routière l'étiquette de grande cause nationale, les plus hautes sphères de l'Etat ont généré un impact qui a été à l'origine d'un nouveau dispositif réglementaire, d'une nouvelle méthode de communication, et donc, d'une nouvelle prise de conscience nationale.
[...] Mais quelle en est donc l'explication ? B. HOUCHARD, Pour en finir avec l'hécatombe routière, Paris, Notes de la fondation Robert Schuman - 20 - On remarque que les règles en vigueur diffèrent parfois très largement d'un pays à l'autre. En ce qui concerne les limitations de vitesse : cette dernière est établie à 130 km/h sur autoroute en France, en Autriche, au Luxembourg et en Italie, alors qu'elle n'est que de 120 km/h en Belgique, en Espagne, en Finlande, aux Pays-Bas et au Portugal, de 112 km/h au Royaume-Uni, de 110 km/h en Suède et au Danemark et enfin, seulement de 88 km/h en Irlande ou plus marquant encore : de 80 km/h en Grèce ! [...]
[...] Le Comité Interministériel à la sécurité routière 2. Le Délégué Interministériel à la sécurité routière 3. L'Observatoire National Interministériel de la sécurité routière 4. Le Conseil National de la sécurité routière C. Ministère de l'Equipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer D. Ministère de la Défense et Ministère de l'Intérieur E. Ministère de la Justice F. Ministère de la Santé G. Ministère de l'Education Nationale, de la Recherche et de la Technologie H. [...]
[...] Les préfectures sont aussi en charge de la diffusion des titres de circulation : cartes grises, permis de conduire, de la délivrance des autorisations d'enseignement, de la gestion des fichiers et de la gestion des commissions médicales du permis de conduire. Les Ministères de la Défense et de l'Intérieur sont donc en charge du respect de la loi. En aucun cas ils n'ont un rôle décisif ni même une force de proposition. Leur mission est de faire respecter ce qui a été décidé et voté plus haut. Leur rôle est donc uniquement un rôle répressif. - 36 - E. [...]
[...] Il s'agit peut-être de la traduction d'une plus grande constance dans le comportement des conducteurs, bien que les progrès soient faibles. On assiste désormais à une relative stabilité de la tendance. Les conclusions de ces diverses études témoignent donc de la difficulté d'évaluer l'efficacité présumée d'une mesure sur l'opinion publique et plus spécifiquement sur le comportement des usagers des infrastructures routières. Nous avons vu les chiffres en ce qui concerne la France. Mais, il peut aussi être intéressant de les comparer à d'autres pays afin de mieux envisager la situation, les améliorations possibles et les problèmes que connaît notre pays. [...]
[...] - 58 - BIBLIOGRAPHIE Pour la réalisation de ce mémoire, je me suis beaucoup aidée d'Internet mais j'ai aussi lu quelques ouvrages concernant la sécurité routière. Voici donc la liste de mes sources : Ouvrages généraux et spécialisés : B. Houchard, Pour en finir avec l'hécatombe routière, Paris, Notes de la fondation Robert Schuman P. [...]
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