La résistance à la société de consommation au sein des sociétés occidentales - publié le 19/11/2022

Résumé du document

Ce document est une aide à la rédaction de mémoire. Il s'agit de la rédaction complète et détaillée d'une revue de littérature qui servira d'élément de réponse à la problématique suivante : Y a t-il une possibilité de résistance à la société de consommation et sous quelles formes et quelles en sont les conséquences pour l'individu et la société, et quelles en sont les limites ?

Extraits

[...] Militer contre la société de consommation Emily S. Rosenberg, que nous avons déjà cité ci-dessus, montre, en ce qui concerne l'histoire récente des Etats-Unis, que « les militants contre la consommation venant de toutes les régions et de toutes les couches sociales ne présentaient donc pas de position unie. Mais ils exprimaient des points de vue qui convergeaient vers une mise en garde partagée : les biens de consommation pouvaient promettre plénitude, plaisir et divertissement partagé, mais ils entraîneraient finalement l'isolement de l'individu et la désintégration de la société » (Rosenberg :112). [...]

[...] * Si vous utilisez la méthode de l'entretien semi-directif : Comme technique centrale de recherche nous avons opté pour l'entretien que Joël Guilbert et al. (1997) définissent comme «un recueil de l'information dans une situation de face à face ». Il nous était alors possible d'ouvrir la perspective du discours de l'interviewé. Aussi, nous avons choisi l'entretien semi-directif ; il s'agit d'une technique de recherche où « l'enquêteur connaît tous les thèmes sur lesquels il doit obtenir les réactions de l'enquêté, mais l'ordre et la manière dont il les introduira sont laissés à son jugement » (Ghiglione et al., 1991). [...]

[...] Selon lui, « au pouvoir d'influence du « non-achat », des acteurs et réseaux de l'alterconsommation sont venus ajouter des possibilités d'achat alternatif. Le commerce équitable a suscité un immense élan de sympathie. Des réseaux alimentaires alternatifs se sont redéployés, applaudis par des chercheurs qui se sont parfois montrés plus militants que les acteurs eux-mêmes » (Pleyers : 20). L'acte ultime de résistance : la déconsommation Dans cette perspective, il nous faut donc définir clairement l'attitude résistante caractérisée par la déconsommation. [...]

[...] Pour notre étude, nous avons divisé notre première grille d'entretien en deux temps. La première partie présente trois questions très ouvertes ayant pour but d'inciter l'enquêté à s'exprimer longuement. Elle s'articule de manière à restituer le passage de l'enquêté de l'extérieur à l'intérieur du parti, du statut d'observateur à celui d'acteur. La seconde partie propose une liste de réponses que l'enquêté doit fournir sans toutefois, dans le meilleur des cas, qu'on le dirige vers celles-ci. Nous constaterons dans la pratique que certains points sont nécessairement traités alors que d'autres nécessitent qu'on les y amène. [...]

[...] Elle est marquée par une évolution générale. L'élargissement du nombre des consommateurs, qui commencent à être segmentés, va en effet de pair avec l'apparition de nouveaux produits, fabriqués en série, et de nouveaux services » (Chessel :23). En effet, cette spécialiste de la consommation montre que l'évolution au cours du vingtième siècle ne peut pas être considérée comme homogène et de façon continue. Que ce soit les périodes de crises économiques (crise de 1929 par exemple) ou de guerre (les deux guerres mondiales par exemple), la référence reste le modèle consumériste imposée d'une certaine manière par les Etats-Unis et qui se verra renforcé par la guerre froide avec l'Union Soviétique jusqu'en 1991. [...]