Je me suis aperçu dans la vie de tous les jours, qu'un nombre important de jeunes adolescents rencontrés dans la rue, à la sortie du collège ou dans des lieux de loisirs (patinoires, galeries marchandes, terrains de sports…) fumaient des cigarettes. Lorsqu'un adolescent fume au moins une cigarette par jour, on parle de tabagisme adolescent.
Alors que les organismes de lutte contre le tabagisme et la législation française commencent à parler d'une diminution de la consommation de tabac, je me suis demandé si cela concernait tous les consommateurs, notamment les adolescents de 11 à 16ans, c'est-à-dire de l'âge moyen d'entrée au collège jusqu'à leur entrée au lycée.
Des premières recherches documentaires m'ont permis de constater que chaque mois, 20 000 adolescents français fument leur première cigarette, que 36.7% des jeunes âgés de 12 à 25 ans fument au moins 10 cigarettes par jour (depuis les années 80, les filles âgées de12 à 19 ans sont plus nombreuses à fumer que les garçons de la même tranche d'âge) et que l'âge moyen de la première cigarette est de 14 ans et demi.
Sachant que le tabagisme, première cause de mortalité évitable en France, est responsable de 60 000 décès par an (Annexe 1 : «Le tabagisme en France » ) et que dans 80% des cas, la première cigarette est fumée à l'adolescence, il semble que tout se joue durant cette période difficile où l'adolescent, en pleine construction de son corps et de sa personnalité, est un sujet à risque important pour devenir dépendant au tabac et de mettre en péril sa santé à long terme : « Un fumeur sur deux ayant commencé à fumer à l'adolescence mourra prématurément d'une maladie liée au tabac, et perdra 18 années de vie ». La prise de conscience doit donc se faire dès cette période, afin que le jeune adolescent se détourne de la tentation de fumer sa première cigarette.
En tant que Technicien Supérieur en Economie Sociale et Familiale, je peux intervenir dans ce domaine qui relève de la santé.
Afin de rencontrer le public, je me suis rendu au Point d'Informations Jeunes (PIJ) d'Aubagne, qui m'a orienté vers l'association « Collectif Santé Jeunes du Pays Aubagnais ». Après avoir passé un entretien avec la directrice, j'ai eu l'opportunité d'effectuer un stage au sein de la structure de cette association qui s'appelle l'Espace Santé Jeunes (ESJ), situé lui aussi à Aubagne.
Cette structure est à la disposition de jeunes âgés de 11 à 25 ans ayant des problèmes psychologiques ou se posant simplement des questions sur leur santé ; de plus, elle réalise souvent des actions de prévention et d'information dans différentes structures sur des thèmes liés à la santé. Le T ESF est donc susceptible d'y être embauché.
Ce stage est pour moi l'occasion de répondre à un questionnement :
Qui sont les jeunes qui fument, quelles sont leurs caractéristiques, quelles sont leurs pratiques et pourquoi ?
[...] Le test Le test du questionnaire s'est révélé concluant ; en effet, l'approche avec les adolescents était facile et ceux ci étaient avenants. Les résultats m'ont permis de voir que les questions posées correspondaient aux objectifs fixés. Cependant, je me suis rendu compte que j'avais omis une question sur la pratique ou non d'une activité sportive. J'ai donc rajouté cette question sans toutefois refaire le test, car celle ci ne compromettait pas la cohérence du questionnaire et des objectifs. La diffusion J'ai prévu, pour faciliter l'analyse des résultats, de distribuer 100 questionnaires. [...]
[...] La réglementation La première loi en France visant à prévenir le tabagisme est la loi Veil du 9 juillet 1976. Celle ci a été le précurseur de nombreuses actions de lutte contre le tabagisme et de nouvelles lois. (Annexe 7 : Le tabac et la loi Au niveau de la législation et des mesures visant à lutter contre le tabagisme adolescent, on retiendra : - la continuité de la loi Evin du 10 janvier 1991, qui favorise les augmentations du prix des cigarettes - la loi du 24 juillet 2003, interdisant la vente de tabac aux mineurs de moins de 16 ans. [...]
[...] Convaincu que lui même ne fumera jamais, il n'hésite pas à montrer sa réprobation vis-à-vis des adultes, de son entourage qui fume, en premier lieu ses parents. A partir de 11-12 ans, dès l'entrée dans l'adolescence, l'image du tabac change. Elle se dote d'aspects positifs, associés à l'accession dans le monde des adultes. Paradoxalement, le besoin d'indépendance va conduire l'adolescent vers une dépendance. Les principaux facteurs d'incitation sont l'imitation des plus grands ou des plus affirmés de la même classe d'âge, la transgression d'un interdit, la curiosité vis-à-vis d'une nouvelle pratique et de ses effets, la conquête d'un attribut adulte. [...]
[...] Il devra comporter le logo de l'association, ainsi que des adresses et numéros utiles pour permettre à l'adolescent d'obtenir plus de renseignements sur le tabac. - Elaborer les outils d'évaluation du projet : Je vais devoir réaliser les différents éléments qui constitueront mon dispositif d'évaluation. Le déroulement du projet Dans un premier temps l'animateur de prévention en santé abordera le sujet délicat des représentations et de l'image que se font les adolescents sur le fumeur, la cigarette et le tabac. [...]
[...] Les mesures de prévention Les actions de prévention du tabagisme se sont développées surtout à partir de la loi Evin en 1991. D'après mes recherches documentaires, on distingue trois types de préventions : - Les campagnes publicitaires anti-tabac (spots télévisuels, magazines, journaux, dépliants, Internet ) - Les programmes médico-éducatifs de prévention en milieu scolaire (cours de Sciences de la Vie et de la Terre, interventions des infirmiers et/ou médecins scolaires ) - Les interventions médico-sociales (associations, organismes de lutte contre le tabac ) Ces types de préventions sont menés par différents organismes et associations en collaboration avec les ministères de la santé et de l'éducation nationale. [...]
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