Le vieillissement de la population est un phénomène récurrent de notre société. L'évolution démographique et économique oblige la société à une réflexion sur la prise en charge de la population vieillissante. L'évolution de la dynamique familiale incite la société à organiser l'accueil des personnes âgées, et nous faisons face aujourd'hui à un déficit de structures d'accueil.
L'apparition d'un handicap chez les personnes âgées et le vieillissement des personnes handicapées sont deux processus différents : pour les unes, les difficultés rencontrées sont causées par l'avancée en âge, mais pour les autres elles viennent s'ajouter à un handicap préexistant. Ainsi, se pose la question : un handicap ancien est-il plus invalidant qu'un handicap lié à l'âge ? Les lieux de vie, les besoins en aides sont-ils les mêmes pour les deux types de population ?
Au sein des structures de prise en charge des personnes handicapées, cette réflexion a été un peu plus tardive, car les personnes handicapées avaient jusqu'alors une espérance de vie moindre par rapport à la population générale et leur prise en charge se faisait en établissement spécialisé ou en hospice.
Avec la réorientation de l'hôpital (nouvelle gouvernance et tarification à l'activité), ces populations ont été réorientées et s'est posé le problème de l'absence d'institution spécifique pour les accueillir. Les structures de prise en charge des adultes handicapés sont destinées à des adultes après 20 ans et ceci sans limite d'âge supérieure. Elles ont été des structures toutes trouvées pour accueillir ces personnes.
Infirmière, auprès des personnes atteintes de pathologies mentales, je suis souvent confrontée à la mixité de ces populations atteintes de pathologies mentales et d'âges fort différents. La prise en charge de la pathologie chez le sujet âgé nécessite une réflexion supplémentaire. La personne âgée à laquelle nous allons nous intéresser, a la double caractéristique de la personne âgée et de la personne atteinte de pathologies mentales ou d'un handicap mental. Ces deux caractéristiques participent à la réflexion sur leur prise en charge. En effet, se pose la question de la façon de concilier une vie en collectivité dans une institution (règles communes, organisation, fonctionnement) et les besoins spécifiques d'une population particulière.
Au sein de la maison d'accueil spécialisée (MAS), l'infirmière, que je suis, s' interroge sur la spécificité de cette population et sur les caractéristiques d'un établissement d'accueil pour répondre à ces besoins. Tellement différents (...)
[...] Ce qui sépare le besoin du simple désir, c'est, en principe le critère de la nécessité qui caractériserait le besoin, quel que soit le degré de cette nécessité et quel que soit le degré d'urgence de cette nécessité. Activité 2 : Préparer 4 besoins de l'homme pour la mise en commun. Les Classer selon: Besoins primaires : également appelés besoins élémentaires ou physiologiques Ce sont les besoins indispensables à l'Homme et à sa survie : se nourrir, respirer, se reproduire . [...]
[...] Il a été récemment orienté vers la MAS par la CDAPH au vu du manque d'institutions spécialisées pouvant accueillir des personnes autistes. Dans ses moments de calme, il ne parle pas et reste assis sur un fauteuil roulant, car il refuse de se lever et de participer aux actes de la vie quotidienne. Les soignants et éducateurs ont développé tout un système de communication pour connaître ses besoins et ses désirs. Il a une sensibilité pour la musique et l'art, il participe facilement à des activités de prise en charge individualisée : écoute musicale, dessin. [...]
[...] L'infirmier exerce ses fonctions dans le cadre de relations avec les résidents mais également dans le cadre des soins somatiques, des activités d'animation, dans l'observation, la réflexion et l'analyse. Il assure des liaisons avec l'extérieur, avec les autres professionnels et les familles. Il appartient à l'équipe pluridisciplinaire. Il participe à la formation d'autres personnels soignants moins qualifiés que lui (étudiants en soins infirmiers, aides soignants, AMP) et leur apporte ainsi un soutien. Il participe à leur encadrement. Il participe également à l'élaboration du projet de vie des résidents. [...]
[...] Ses besoins : Dans ses moments de calme, il ne parle pas et reste assis sur un fauteuil roulant, car il refuse de se lever et de participer aux actes de la vie quotidienne. Le personnel a développé tout un système de communication pour connaître ses besoins et ses désirs. Parfois, il refuse de s'alimenter seul alors que sa mobilité le lui permettrait. C'est sa façon d'exprimer sa frustration. Il est tout de même très sélectif au niveau de ses goûts alimentaires qu'il exprime clairement lorsqu'on le connaît bien. [...]
[...] Il participe à tous les actes liés au lever, au coucher, au repas, aux activités (jeux, sorties). Il attache une importance particulière à l'hygiène et à l'alimentation des résidents. Il participe à l'élaboration du projet de vie des résidents. Le moniteur éducateur : Il est chargé de la fonction éducative notamment auprès des adultes handicapés en difficulté d'insertion et en situation de dépendance. Il assure l'animation, l'organisation et la prise en charge de la vie quotidienne du résident. Il participe à l'action éducative en liaisons avec d'autres professionnels : de l'éducation (AMP . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture