Dans un premier temps, notre formateur nous a proposé de chercher quelques thématiques. Par la suite, chacun devait en choisir au moins deux parmi toutes celles proposées par nous tous. C'est ainsi que s'est constitué notre groupe composé de dix personnes intéressées par deux thématiques.
Tout au long de notre formation, nous nous réunissions pour mettre en commun nos recherches, pour discuter et faire évoluer notre réflexion et notre travail. Nous avons pu rencontrer différents partenaires porteurs d'éléments positifs, de remises en question ce qui nous a aussi permis d'avancer dans notre démarche de recherche.
Nous avons élaboré un questionnaire, car nous nous sommes beaucoup interrogés sur ce qu'était un jeune, sur l'âge de la population étudiée, sur ce qu'était le concept de rue… Nos réflexions se révélant insuffisantes, nous avons élargi notre champ de recherches auprès de différentes personnes. Cela permettait d'avoir un avis plus spontané et non élaboré comme dans les livres ou sur internet.
D'après les différents avis et réponses des personnes que nous avons pu interroger, ce questionnaire nous a permis de voir et de savoir que la rue permet aux jeunes d'entrer dans la socialisation, que la rue donne une liberté pour ces jeunes, un lieu de vie, de rencontre, d'échange. Les jeunes aiment rechercher le contact. En définitive, le questionnaire nous a aidés à mieux élaborer notre problématique.
Nous avons regardé une émission sur les jeunes qui fuyaient leur domicile. On voyait que les jeunes partaient de leur domicile, ne voulaient plus vivre chez eux, ils recherchaient refuge auprès de leurs amis, dans la rue, ou bien ils allaient « squatter » dans les garages ou sur les parkings. Cette émission nous a conduits à mieux définir le public concerné. Nous avions un doute, nous avions décidé de parler de jeunes de quartier, mais de quels jeunes s'agissait-il ?
Après l'entretien avec notre partenaire « Renaître », nous avons beaucoup réfléchi sur la problématique, c'était bien les jeunes de quartier que nous voulions cibler et non les jeunes en errance, car on voulait dès le départ montrer que la rue était socialisante.
« En quoi la rue s'inscrit-elle dans le parcours de vie des Jeunes de quartiers? » « La rue, lieu de socialisation pour les jeunes de quartiers, ne mérite-t-elle pas d'être connue et reconnue ainsi ? »
[...] D'autres moins timides, qui connaissaient la structure, ont accepté d'échanger quelques mots. Un accompagnement n'est possible qu'à la demande des personnes accueillies. Nous avons eu un rendez-vous avec la chef de service et son équipe pour évoquer nos ressentis. Nous sommes restés imprécis sur la finalité de notre projet. Ils ont remis en cause notre démarche, du fait que le public Renaître ne correspondait pas à nos attentes. Cette structure accueillait plus des adultes que des jeunes. Cela nous a permis d'arriver à notre question centrale et à une problématique. [...]
[...] On ne se perçoit et on n'est plus perçu de la même façon. On ressent un sentiment d'incompréhension vis-à-vis des autres et principalement des adultes, ce qui donne lieu à des conflits de générations qui se manifestent souvent par un blocage des deux côtés. Caractérisée par la puberté, vers l'âge de 12 ans, elle s'étend traditionnellement jusqu'à l'âge de 18-20 ans. Mais depuis les années 1970, pour de nombreuses raisons sociologiques et économiques (allongement des études, vie en couple tardive, accès à l'emploi), la fin de l'adolescence tend à se situer vers 25 ans Donc nous avons défini la tranche d'âge qui est 12-25 ans. [...]
[...] Comment peut-on aider ces enfants en danger ? Comment l'éducateur peut-il intervenir dans ces pays dépourvus de moyens financiers ? Conclusion : comment l'éducateur peut-il intervenir ? o Définition de l'éducateur de rue J'ai voulu conclure en définissant le rôle de l'éducateur de rue et le travail qu'il pouvait entreprendre pour aider ces enfants. L'éducateur de rue a un rôle de soutien psychosocial. Toujours à l'écoute, il conduit des actions éducatives de rue envers ceux qui n'ont pas accès aux services sociaux classiques. [...]
[...] C'est une ouverture sur l'extérieur. Il assimile une autre forme d'autorité (ex : l'autorité de la mère est remplacée durant l'école par celle du professeur) L'enfant en allant à l'extérieur va tenter de tester et de s'assurer que tout ce qu'on lui a appris avant (en famille) est valable à l'extérieur (en société) - l'adolescence on se crée un groupe de référence (2ème groupe d'évolution des personnes) On y intériorise les normes et les valeurs par choix (ex : groupe du travail, bande, phénomènes de groupe comme les groupes gothiques ou autres, sectes . [...]
[...] De ce fait, ces définitions étaient plutôt théoriques, et donc nous laissaient dans le flou. On en a retiré quand même une ébauche de définition selon laquelle on pourrait dire que la folie est un terme très ancien qui recouvre des conduites hors du contrôle de la raison entraînant des troubles psychiques sérieux (aliénation mentale) rendant problématique la vie en société. (Histoire de la folie de Michel Foucault) La folie était vraiment un sujet délicat pour en faire une démarche de projet. [...]
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