Dans le cadre du programme 18 du plan de cohésion sociale, la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) de l'Hérault soutient la promotion de chartes territoriales de cohésion sociale, dont l'objet est de susciter l'émergence de projets de territoires afin de traiter des phénomènes de précarisation en lien avec l'emploi, le logement ou l'égalité des chances. Une charte de cohésion sociale a été validée et signée le 20 décembre 2007 entre la communauté de communes du Pays de Lunel, les organismes de protection sociale (CAF et CPAM), la maison de l'Emploi Petite Camargue Héraultaise et l'Etat. C'est dans ce cadre, que la Maison de l'Emploi de la Petite Camargue Héraultaise s'est engagée à conduire une étude-action autour de la problématique de la mobilité, soit une problématique considérée par les acteurs socio-économiques du territoire, comme un frein majeur à l'emploi. Cette mission, devra permettre d'identifier les freins récurrents de tout ordre pour tenter de les lever et garantir ainsi une meilleure insertion des personnes.
Nous vivons dans une société dispersée où la moindre activité de vie quotidienne ou sociale impose d'être mobile. Le train, l'avion, le métro et la voiture sont aujourd'hui les organisateurs de notre vie quotidienne. Accélération des activités, précarisation des emplois, fragmentation des territoires de la vie quotidienne et du travail engendrent de nouvelles formes d'exclusion pour ceux qui n'ont pas les moyens de se déplacer. Ainsi la mobilité du XXIe siècle n'est certainement pas qu'une question d'infrastructures et d'offre de services. La ville des piétons c'est la ville qui mesure 3 km de rayon ; la ville des vélos et des charrettes se déploie autour de 5 km ; la ville des motocyclettes et des transports en commun mesure jusqu'à une dizaine de km ; la ville des automobiles, où des transports ferrés rapides nous mènent jusqu'à 50 km ou plus. Entre la voiture solo et les lignes régulières de transports publics, il existe de nouvelles solutions de mobilités alternatives proposant à l'usager de nouvelles modalités d'utilisation de la voiture et du transport en commun. Ces transports alternatifs peuvent soit rentrer dans le cadre actuel du transport public (transport à la demande) qui permet d'offrir une souplesse et une flexibilité accrue, soit correspondre à une utilisation rationnelle du véhicule particulier par son partage dans le temps ou dans l'espace (autopartage, covoiturage). À cela s'ajoute l'émergence de nouveaux modes de déplacements dits doux comme le vélo ou le roller. Ces solutions innovantes sont tout à fait complémentaires et répondent chacune à un besoin spécifique. La problématique de la mobilité est vaste selon que l'on s'intéresse à l'ensemble des publics ou seulement aux publics en difficultés mais aussi en fonction des questions que l'on se pose (Où ? Pourquoi ? Comment ?). Nous faisons le choix de présenter ici principalement les solutions innovantes relevant du secteur de l'économie sociale, à savoir émanant d'associations, mutuelles ou coopératives sauf cas particulier d'expérience intéressante menée par une entreprise privée.
[...] Moins d'un TAD sur trois a mis en place une tarification sociale (tarifs réduits, gratuités) en faveur de certains publics. Implantations Selon le rapport de la DATAR services de TAD existaient en France en 2004, dont les 2/3 dans la partie Sud. Les TAD sont organisés majoritairement par des intercommunalités (intercommunalités rurales, par délégation du Conseil général, ou AOTU Autorité Organisatrice du Transport Urbain) et seuls relèvent directement d'associations. Pour les TAD relevant de leur compétence, les Départements choisissent les modalités suivantes: - un quart en assure directement l'organisation, - la moitié délègue cette organisation à des AO2, - le dernier quart assure l'organisation de certains TAD et délègue à des AO2 l'organisation des autres TAD. [...]
[...] En d'autres termes, pour avoir un maximum de chances de trouver chaussure à son pied, il faut visiter plusieurs sites. Autant de temps que les utilisateurs n'ont pas forcément envie de gaspiller. Principe de fonctionnement Le co-voiturage informel Le covoiturage informel fait référence à toutes les personnes qui covoiturent sans passer par une structure de mise en relation. L'auto-stop est la forme de covoiturage spontané la plus simple : elle ne demande aucune organisation d'une structure extérieure et ne nécessite normalement pas la participation aux frais de transport. [...]
[...] Cette forme de covoiturage se fait naturellement entre deux ou plusieurs individus qui désirent faire un voyage commun ensemble. Leurs trajets ne sont pas comptabilisés, ils ne sont donc pas quantifiables. Il est difficile de donner une estimation du covoiturage informel. Le co-voiturage organisé Le covoiturage peut aussi être organisé ; c'est-à-dire que pour trouver un covoitureur potentiel, il faut passer par une entité intermédiaire de mise en relation. Cette entité peut se décliner sous différentes formes : - centrale de mobilité : structure qui centralise toutes les informations concernant l'offre en transport. [...]
[...] La diversification des activités a permis d'apporter de nombreuses plus-values pour les bénéficiaires. Tout d'abord, en diversifiant son offre, l'association arrive à prendre en compte des besoins en mobilité du public de manière plus complémentaire. Ainsi, la couverture des besoins se trouve élargie, quantitativement, avec un plus grand nombre de personnes adhérentes à l'association pour bénéficier de ses services, et qualitativement, la typologie du public (genre, âge) et les besoins couverts (motifs, horaires, territoire) étant plus large. Ensuite, sur un plan financier, l'accès à des actions d'insertion, de formation et de recherche d'emploi est facilité pour l'adhérent utilisateur. [...]
[...] Cette initiative fait suite à une action d'animation autour du vélo, qui a permis d'identifier le besoin d'apprentissage à la conduite du vélo. Des ateliers d'orientation urbaine et d'utilisation des transports collectifs pourraient être mis en place auprès de publics spécifiques (par exemple, suivant des cours d'alphabétisation), via un partenariat avec la RATP qui a déjà expérimenté de tels ateliers. L'objectif serait d'apprendre à ce public à s'orienter et se déplacer en ville à pied et en transports collectifs (lecture de plan, mise en situation L'équipe Le caractère innovant et expérimental de son projet a amené Voiture & co à réfléchir à la création de métiers nouveaux dédiés à la mobilité durable. [...]
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