politiques, santé mentale, troubles psychiques, politique publique française, déficits physiques, mentaux et sociaux, conditions de vie, politique publique anglaise
Dans les années 70, en France, les personnes en âge de travailler, mais inactives, ne recevaient pas d'aides de l'État, et elles devaient se tourner vers des associations de charité. Parmi les inactifs, l'État n'aidait que les individus en situation de handicap physique et ceux qui avaient des familles à charges. Cependant, le chômage a perduré et l'État a dû, dans les années 80, prendre en compte ces "nouveaux pauvres". Du côté de l'Angleterre, la Loi sur les Indigents (ou the Poor Law) a été créée au 17e siècle, mais c'est seulement au 19? siècle qu'elle est devenue un système national d'aide à l'individu. Ce système fournissait ainsi une aide financière pour élever les plus pauvres au-dessus du seuil de pauvreté. Dans son livre Social Policy in Britain, Themes & Issues, Alcock définit la politique sociale comme une politique qui met en place des mesures visant à améliorer la vie sociale de l'individu. Elle est souvent examinée par rapport aux services qu'elle fournit en matière de santé, d'éducation et de logement. Selon Poulizac, leur principal but était de pallier déficits physiques, mentaux et sociaux des individus. Cette mission s'est ensuite développée jusqu'à prendre en compte les causes de ces déficits et les moyens pour y remédier. C'est comme cela que se sont développée des politiques visant à améliorer l'insertion, la mobilité et les conditions de vie des individus.
[...] Ils occupent d'ailleurs des postes que ceux mieux protégés par l'État refusent. Dû au fonctionnement de son système, L'Etat-providence est donc à l'origine d'intégration, mais aussi d'exclusion. Il réduit certes des inégalités, mais il en créé aussi d'autres La Sécurité Sociale et le logement Selon Galant, auteur de Histoire politique de la sécurité sociale française 1945-1952, il y avait déjà, avant la Seconde Guerre Mondiale, différents systèmes, que ce soit des législations ou des « sociétés de secours mutuels », qui fournissaient une couverture sociale aux individus actifs. [...]
[...] Pommereau X L'adolescent sucidaire, Paris, Dunot. Poulizac M., Muller B. (sous la dir.) Action publique, action sociale, Paris, L'Harmattan. Ravaud J.-F. et alli L'émergence des disability studies : état des lieux et perspectives in Sciences sociales et santé, p. 43-73. Reynaud M. [...]
[...] 27-40. Poilpot M-P Le nouvel âge de la vie: le temps de la postadolescence, Ramonville Saint-Agne, Erès. Penaud P., et ses potes Politiques sociales, Paris, Presses de Sciences Po et Dalloz. Pennec S La politique familiale en Angleterre-Galles depuis 1945, in Population, 44è année, n°2, pp. 417-428. Perret B L'évaluation des politiques publiques, Paris, La Découverte. Pickard S La civilisation britannique, Paris, Pocket. [...]
[...] De plus, elles ne parviennent généralement pas à couvrir tous les besoins des étudiants, les obligeant à travailler à côté et forçant les parents à participer financièrement. Selon la loi du 3 janvier 1972 sur la filiation, les parents « ont l'obligation de nourrir, entretenir et élever leurs enfants » tant que ceux-ci n'ont pas d'emploi stable, et ce même s'ils sont majeurs. Cela relève d'une « inspiration corporatiste » qui souhaite préserver l'institution de la famille en poussant les parents à contribuer aux besoins de leur enfant tant qu'il est étudiant et qu'il n'a pas atteint les 25 ans. [...]
[...] Ainsi, une aide financière est attribuée selon de nombreux critères, et toutes les aides et bourses hors domaine scolaire sont prises en compte pour calculer les revenus. Elle peut donc s'ajouter à d'autres, comme l'allocation pour étudiants handicapés (DSA, Disabled Students Allowance) versée pour financer les frais supplémentaires engendrés par le handicap durant la formation. Néanmoins, même si la DSA ne dépend pas des revenus de l'étudiant ou de sa famille, elle ne peut être attribuée si l'étudiant reçoit déjà une bourse pour sa formation. [...]
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