Relation soignant soigné, famille, décès d'un proche, IGAS inspection générale des affaires sociales, article R. 1112-69 code de santé publique, Élisabeth Kübler-Ross, Marc Augé, psychiatre, règles de déontologie, législation, France, cadre juridique, fin de vie, religion, loi Leonetti
Dans le cadre de la formation infirmière, nous sommes amenés à rédiger une production, réflexive, méthodique et rigoureuse écrite sur le thème de notre choix et de la problématiser : un mémoire. Le thème de mon travail mêlera plusieurs disciplines, comme il est attendu dans une production écrite de fin d'études. Nous pouvons le décrire comme ceci : il abordera dans quels contextes la relation soignant/soigné favorise la prise en charge de la famille lors du décès d'un proche.
[...] Les miroirs doivent être recouverts. Ce dernier soin sera effectué par des religieux du même sexe ou par des membres de la Hevra Kadicha : « Elle désigne l'ensemble des personnes, hommes et femmes, qui officient dans la préparation et l'organisation de l'inhumation »[25]. Cette toilette répond à des principes précis et ne peut être faite que par des personnes qui y sont habilitées. Le corps est ensuite recouvert d'un linceul blanc. La religion interdit la crémation, ainsi que l'autopsie du corps. [...]
[...] Dans cette phase, la personne endeuillée tente de marchander le retour de la personne décédée. Elle sera ensuite confrontée à l'irréversibilité de l'évènement et va ensuite entrer dans une phase de dépression. Durant la phase de dépression, la personne endeuillée est particulièrement vulnérable. Elle peut présenter certains symptômes apparentés à la dépression tels que : sentiment de tristesse ou de vide présent toute la journée, diminution de l'intérêt, évolution, troubles du sommeil, fatigue, etc. Vient finalement le moment où la personne peut entrer dans la phase d'acceptation : elle arrive à reprendre le cours de sa vie sans pour autant oublier la personne qui l'a quitté. [...]
[...] Le philosophe Blaise Pascal affirmait dans son œuvre Les Pensées que l'une des seules choses que l'être humain sait de lui-même c'est qu'il est un être fini. Ces écrits nombreux et renforcés de nos croyances et interrogations multiples sur le sujet ont bâti notre perception de la mort, perception qui reste d'actualité dans notre société moderne étant donné qu'aucune réponse concrète ne peut y être apportée. Le sujet effraie souvent et il est parfois délicat de l'aborder et de confronter l'être à sa propre finitude, tant bien qu'il en soit devenu tabou. [...]
[...] J'ai ensuite voulu savoir quelle était leur ancienneté dans leurs services actuels, l'infirmière A y travaille depuis 10 ans, l'infirmière B depuis 10 ans également et l'infirmier C depuis 2 ans. L'annonce du décès J'ai voulu savoir comment les soignants annonçaient à un patient qu'il décéderait bientôt, mais également comment ils l'annoncent à son entourage lorsque le décès est survenu. L'infirmière A m'a expliqué « qu'en général » l'annonce est à faire par le médecin, mais que parfois un médecin n'est pas toujours présent. Elle ajoute que pour la famille, souvent un avis d'aggravation est adressé à la famille afin de signaler le changement de statut du patient. [...]
[...] Phase exploratoire - Présentation de l'enquête Présentation de l'outil Afin de mener à bien cette enquête et de continuer mon travail de manière empirique en explorant la question de départ qui est « En quoi la relation soignant/soigné favorise-t-elle la prise en charge de la famille lors du décès d'un proche ? », j'ai fait le choix de conduire l'exploration de ce sujet en menant des entretiens de type semi-directifs. Dans l'entretien semi-directif, les questions restent assez générales, mais abordent chaque sous-thème de la recherche, ainsi l'interviewé peut librement faire part de son ressenti et de ses représentations diverses tout en gardant une ligne directrice établie par le guide d'entretien. [...]
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