Analyse de l’ironie dans l’argumentation - Le Débat de l'entre-deux-tours de 2017 : Marine Le Pen et Emmanuel Macron

Thèmes abordés

Ironie, argumentation, débat, entre-deux-tours, élections présidentielles, 2017, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, pouvoir d'achat, gestation pour autrui, chômage, sécurité, terrorisme, attentats, nationalité, armées, homosexuels, solutions pratiques, antiphrase, emphase, ridicules, répétition, énumération, accumulation, gradation

Résumé du document

L'analyse suivante porte sur le débat présidentiel de l'entre-deux-tours de 2017 entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Le passage analysé commence à partir de 30 minutes jusqu'à 1h15. Lors de ce débat, plusieurs thèmes sont abordés dont le pouvoir d'achat, la gestation pour autrui (GPA), le chômage, mais également le terrorisme.
La méthodologie utilisée pour analyser l'ironie dans l'argumentation est la méthode analytique basée sur une approche critique.

Extraits

[...] Le chômage Marine Le Pen (53 min 04) " Parce que l'idée que l'on demande toujours des sacrifices aux Français en toute circonstance, en leur expliquant et en les culpabilisant d'ailleurs, c'est votre grande spécialité . Objectivement. Euh si, notre régime ne fonctionne pas, c'est à cause d'eux, c'est parce qu'ils ne travaillent pas assez longtemps, Euh, c'est parce qu'ils ne travaillent pas assez ( . ) D'ailleurs, s'ils sont au chômage, monsieur Macron, vous leur dites, c'est votre faute, c'est parce que vous n'acceptez pas les offres qui vous sont faites", dit-elle avec hargne. Le chômage est un sujet qui concerne un tiers des Français et qui constitue un sujet sensible à aborder. [...]

[...] Analyse de l'ironie dans l'argumentation - Le Débat de l'entre-deux-tours de 2017 : Marine Le Pen et Emmanuel Macron Lien de la vidéo analysée : https://www.youtube.com/watch?v=iOAbBdlWgz0 L'analyse suivante porte sur le débat présidentiel de l'entre-deux-tours de 2017 entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Le passage analysé commence à partir de 30 minutes jusqu'à 1h15. Lors de ce débat, plusieurs thèmes sont abordés dont le pouvoir d'achat, la gestation pour autrui le chômage, mais également le terrorisme. La méthodologie utilisée pour analyser l'ironie dans l'argumentation est la méthode analytique basée sur une approche critique. [...]

[...] Et au lieu de proposer des solutions faisant appel aux armées par exemple. Cette dernière voit le fait de supprimer la nationalité française pour les fichiers S comme une solution au terrorisme et aux attentats. Elle ne propose pas de solutions pratiques. Dans la suite du débat, toujours sur ce que Marine Le Pen (1h 02 min) appelle le "fondamentalisme islamique". Elle utilise l'emphase, notamment l'énumération : " Il faut aussi s'attaquer aux associations qui, vous, soutiennent Monsieur Macron comme l'UOIF. [...]

[...] L'énumération faite par Marine Le Pen avec à chaque fois le groupe nominal "leur haine" met en porte à faux Emmanuel Macron. En effet, dans cet extrait, il est question du terrorisme. Tout au long de ce thème, les deux s'insurgent contre le terrorisme. Toutefois, la précision faite par Marine Le Pen stipulant qu'Emmanuel Macron est soutenu dans sa campagne par une association qui "défend le fondamentalisme islamique" positionne ce dernier comme illégitime. C'est-à-dire qu'il souhaite lutter d'une part contre le terrorisme, mais est soutenu d'autre part, par ceux qui sont susceptibles de menacer la sécurité nationale. [...]

[...] En finissant son intervention par "Du jour au lendemain comme ça, formidable il se moque ouvertement de Marine Le Pen et insinue que si elle est présidente, elle ne fera sans doute pas mieux que l'actuel président et gouvernement en place. La gestation pour autrui (GPA) En outre, après avoir abordé le pouvoir d'achat, les deux candidats abordent le sujet de la Gestation pour autrui (GPA) alors que ce dernier n'était pas à l'ordre du jour. C'est alors que Emmanuel Macron (44 min 00s) utilise à nouveau l'antiphrase pour répondre à Marine Le Pen qui affirmait qu'il était pour la GPA : " Mais oui, Madame Le Pen. [...]