Selon Adam Smith, la division du travail favorise une hausse importante de l'efficacité du travail, c'est-à-dire de la productivité du travail. La spécialisation accroît l'habileté de l'ouvrier, qui ainsi maîtrise mieux les gestes à réaliser, ce qui permet des gains de temps et une réduction des temps morts. La spécialisation nécessite une certaine standardisation du produit fabriqué (voir l'exemple de la manufacture d'épingles présenté par Smith) et des marchés suffisamment importants pour produire en grande quantité.
[...] Les principales explications de la tertiairisation et les éléments qui les relativisent. III. L'évolution des qualifications Les principales transformations de la structure socioprofessionnelle au cours du Xxe siècle À la modification sectorielle de l'emploi correspond logiquement un changement de la répartition socioprofessionnelle. En effet, chaque secteur nécessite des qualifications spécifiques. Ainsi, la chute de l'emploi dans le secteur primaire s'accompagne d'une forte diminution des exploitants agricoles et ouvriers agricoles ; de même, le déclin du secteur secondaire dans l'emploi affecte principalement les ouvriers à partir de 1975. [...]
[...] Est-ce la fin du taylorisme et de l'organisation fordiste de la production ? Le taylorisme et le fordisme s'étendent aujourd'hui à l'échelle planétaire : l'industrialisation des PED à main-d'œuvre abondante et bon marché repose largement sur ces méthodes. Dans les pays industrialisés, nous sommes également loin d'assister à une remise en cause du taylorisme. Les principes de base demeurent identiques, mais avec l'uniformisation apparente des produits en moins. Le taylorisme a encore de beaux jours. La logique du one best way n'est plus confinée à un nombre restreint d'ouvriers exécutants sur les chaînes de production, mais s'étend désormais à l'ensemble des actifs de l'entreprise. [...]
[...] Face à la difficulté de trouver une embauche, les jeunes sont moins exigeants sur les emplois proposés (la qualification requise est inférieure à la qualification acquise, d'où rémunération moindre que celle espérée). Les employeurs profitent de l'aubaine, en recrutant des surdiplômés dont ils peuvent tirer une plus forte productivité et une plus grande adaptabilité aux mutations continue de l'activité économique. Le chômage des salariés peu qualifiés ne vient donc pas uniquement de l'absence d'emplois peu qualifiés, mais aussi de l'occupation de ces emplois par des actifs surqualifiés. [...]
[...] 51-52 Les gains de productivité du travail ont pour origine : Le progrès des techniques ; le capital humain ; l'organisation du travail et la gestion des ressources humaines. À court terme, si la durée du travail est stable : l'emploi progresse quand : croissance économique > croissance de la productivité ; l'emploi régresse quand : croissance économique [...]
[...] Les transformations de l'organisation du travail et de l'emploi Un processus permanent de rationalisation du travail I. L'approfondissement de la division du travail La thèse d'Adam Smith Selon Adam Smith, la division du travail favorise une hausse importante de l'efficacité du travail, c'est-à-dire de la productivité du travail. La spécialisation accroît l'habileté de l'ouvrier, qui ainsi maîtrise mieux les gestes à réaliser, ce qui permet des gains de temps et une réduction des temps morts. La spécialisation nécessite une certaine standardisation du produit fabriqué (voir l'exemple de la manufacture d'épingles présenté par Smith) et des marchés suffisamment importants pour produire en grande quantité. [...]
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