A la libération, dans le sillage du programme élaboré par le conseil national de la résistance, de nombreuses réformes ont été réalisées telle que l'instauration de la sécurité sociale. Celle-ci encore présente aujourd'hui, est le symbole même de la protection sociale a la française. Loué pour sa qualité par l'Organisation Mondiale de la Santé en l'an 2000, ce système de protection sociale, à travers les retraites et la sécurité sociale, donne des signes d'essoufflement. Ce qu'a confirmé le rapport Charpin sur l'avenir des retraites en 1999. Ce que prévoyait déjà Alfred Sauvy il y a près d'un demi-siècle en disant: « Il n'y aura pas de retraite demain, s'il n'y a pas d'enfants aujourd'hui ». En effet ce système, de prise en charge par la collectivité des conséquences économiques dues à la maladie, à la vieillesse ou encore au chômage accumule depuis de nombreuses années un important déficit. Pourtant de nombreux gouvernements se sont penchés sur cette question mais aucun n'a jamais obtenu d'avancé significative. Toutefois Jean-François Mattei, actuel ministre de la santé et de la sécurité sociale a décidé de faire une nouvelle réforme qu'il qualifie de celle de la dernière chance, même si certains tel que le MEDEF ou certains courants politiques militent pour la disparition de ce système dans sa configuration actuelle, voir pour une disparition pure et simple.
On peut donc se demander si la crise que traverse le système de protection sociale est susceptible de remettre en cause sa légitimité, et quelles sont les solutions envisageables pour lui survivre...
[...] Il s'agirait donc ici non pas de le réformer mais de le supprimer. Le raisonnement de Friedrich Von Hayek sur le sujet est moins poussé. En tant que libéral convaincu, il n'accepte pas non plus l'intervention de l'État, mais admet cependant la mise en place par celui- ci d'un filet de sécurité provisoire pour tout ceux que le marché a laissé sur la route. Synthèse des courants libéraux qui récusent toute notion d'égalitarisme, Hayek préconise un État minimum pour une société orientée vers la liberté. [...]
[...] De plus, le poids des cotisations sociales qui pèsent sur les actifs se retrouve en matière de santé. La croissance de ce type de dépense étant plus rapide que celle du PIB, elle devient insoutenable pour les finances publiques. Ainsi la sécurité sociale accuse un grave déficit depuis de nombreuses années, cela s'explique également par le comportement paradoxal des français face aux services médicaux. En effet nous semblons souvent considérer cela comme un service plus ou moins gratuit, alors que le coût financier est supporté par la collectivité et donc par nous même. [...]
[...] Celle-ci encore présente aujourd'hui, est le symbole même de la protection sociale a la française. Loué pour sa qualité par l'Organisation Mondiale de la Santé en l'an 2000, ce système de protection sociale, à travers les retraites et la sécurité sociale, donne des signes d'essoufflement. Ce qu'a confirmé le rapport Charpin sur l'avenir des retraites en 1999. Ce que prévoyait déjà Alfred Sauvy il y a près d'un demi-siècle en disant: Il n'y aura pas de retraite demain, s'il n'y a pas d'enfants aujourd'hui En effet ce système, de prise en charge par la collectivité des conséquences économiques dues à la maladie, à la vieillesse ou encore au chômage accumule depuis de nombreuses années un important déficit. [...]
[...] Pour conclure on peut donc dire que le système français de protection sociale a fait son temps, du moins dans sa configuration actuelle. On ne peut pas pour autant remettre en cause sa légitimité, mais une inéluctable transformation doit être entreprise. La réforme ne pourra toutefois pas se faire sans de nombreuses difficultés quelque soit les choix qui seront envisagés. Le passage vers un système totalement privatisé semble, dans notre situation, impossible à mettre en œuvre et probablement pas souhaitable. [...]
[...] Pour lui les chemins de la liberté et du développement se chevauchent, le développement doit être appréhendé comme un processus d'expansion des libertés réelles dont jouissent les individus, ces libertés étant économiques politiques et sociales. La conquête de celles-ci telles que l'espérance de vie, la santé et l'éducation, doit être le but prioritaire du développement. Il n'est donc pas indispensable de rejeter toutes formes de solidarités publiques. Par contre, rien n'empêche de réfléchir sur l'amélioration de l'efficacité et la réduction des défauts de la protection sociale. [...]
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