Le syndicalisme ouvrier en France : ce qui le caractérise c'est que ce syndicalisme est un syndicalisme minoritaire. Il joue cependant un rôle très important dans les rapports collectifs de travail. C'est un syndicalisme qui est constitué de divisions, car c'est un syndicalisme d'opinion, très fortement imprégné par des considérations d'ordre politique, et par un certain centralisme, notamment au sein des confédérations.
Leur instabilité se traduira par des scissions. Au début du syndicalisme, les syndicats étaient des groupements de métiers, organisés en corporations. Pendant longtemps, ils n'ont pas pu se développer, car ils tombaient sous le coup de la prohibition. Il a fallu attendre la loi de 1964 pour qu'ils soient licites.
[...] Il avait à sa tête, un personnage très particulier, qui avait une double casquette : Jimmy Oprah. Il a placé l'argent des syndicats notamment dans les casinos de Las Vegas ! B. Le syndicalisme unitaire C'était celui des pays socialistes, et des pays communistes. Les syndicats de travailleurs n'avaient pas un rôle qui est celui des syndicats traditionnels. Ils n'étaient pas des syndicats de revendications. Ils n'étaient qu'une courroie de transmission du parti. Ils organisaient la vie sociale et professionnelle. Ces syndicats n'avaient pas une vocation de défense. Cependant, ces syndicats avaient de larges prérogatives. [...]
[...] Au début du syndicalisme, c'étaient des groupements de métiers. Les métiers étaient organisés en corporation. Pendant longtemps, ils n'ont pas pu se développer, car ils tombaient sous le coup de la prohibition. Il a fallu attendre la loi de 1964 pour qu'ils soient licites. Ces organisations, territoriales ou professionnelles, se sont finalement regroupées pour la première fois en 1895, où a été créée la première confédération française : la CGT. Pour les révolutionnaires, le principe était simple : la destruction du capitalisme, et de l'État. [...]
[...] Mais, apparaît la crise du syndicalisme français en 1970. La crise économique a entraîné une forte baisse du nombre de syndicats. Mais, avec la crise, les restructurations et les licenciements vont surtout frapper les catégories de salariés très syndiqués. Au-delà de ce phénomène conjoncturel, il y a eu une évolution plus profonde. À partir des années 1970, c'est l'époque de l'essor de l'individualisme. Cette crise de l'organisation de la société et du monde du travail fait que les syndicats n'arrivent plus à faire face aux aspirations des nouveaux travailleurs. [...]
[...] Le syndicalisme américain est très particulier. Les deux grandes confédérations ont fusionné pour créer une unique confédération. Son rôle est des plus modestes. Le syndicalisme américain est un syndicalisme de métiers et non pas un syndicalisme de confédération. La confédération joue surtout un rôle de conseil, d'appui au sein des syndicats qui en sont membres. Le syndicalisme américain est un syndicalisme qui est très fort. Pourquoi ? Parce qu'il est pluraliste, mais a une conception de la liberté syndicale très particulière, poussée à l'excès : il existe un système électoral pour désigner le syndicat représentatif. [...]
[...] Aujourd'hui, qu'en est-il du syndicalisme dans ces pays ? On rencontre deux catégories de syndicats. Ces syndicats nouveaux jouent un rôle considérable et d'ailleurs ce sont ces syndicats-là qui ont été à l'origine des grandes réformes qui ont été organisés dans ces pays, et qui ont été à l'origine de la chute du système communiste. Les travailleurs ont voulu choisir les représentants des syndicats. Ils ont donc voulu créer des syndicats nouveaux. Dans ces pays, aujourd'hui, il y a un syndicalisme pluraliste. C. [...]
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