Le syndicalisme vient du grec "sundikos", "celui qui assiste quelqu'un en justice". Il désigne le mouvement qui vise à unifier les travailleurs dans des organisations pour défendre des intérêts communs (revendication sur les salaire, conditions de travail, temps de travail, licenciements, etc.). Il désigne également l'action d'un syndicat.
[...] On assiste par exemple à la possibilité de fusion entre l'UNSA et la CGC afin de maintenir le cap face de la limite probablement fixée à 10%. De plus, la CGT est actuellement en profonde mutation passant d'un syndicalisme de combat à un syndicalisme de négociation, ce qui explique en partie la progression de SUD. Aujourd'hui la CGT propose des services tels que l'adhésion à des associations de consommateur, peut-être irons-nous demain vers un syndicalisme de service plutôt qu'un syndicalisme révolutionnaire ? Dans un second temps, c'est l'internationalisation des syndicats qui risque de changer la façon dont opèrent les OS. [...]
[...] En effet, là où des pays nordiques totalisent près de 80% de syndiqués, la France fait pâle figure avec seulement pour le privé et 15% pour le public). Cependant, ces chiffres sont à nuancer. En effet, dans les pays nordiques, les accords d'entreprises ne bénéficient qu'aux seuls syndiqués, autant dire que lorsqu'une OS s'installe, elle totalise rapidement 100% de syndiqués. De plus, la désindustrialisation a été une vraie saignée dans les rangs des organisations syndicales françaises qui recrutaient beaucoup dans ces filières. [...]
[...] Ce n'est en effet pas le cas partout, là où les syndicats ont été autorisés très tôt, comme en Angleterre, les syndicats ont pu s'atteler à devenir des syndicats de service ouvrant mutuelles, bibliothèques, crèches, etc. Ce n'est qu'en 1884 que les syndicats seront autorisés, la CGT verra le jour en 1895. Une des particularités du Syndicalisme français est son hostilité vis-à-vis des partis politiques. En effet, la charte d'Amiens adopté au congrès de la CGT de 1906 décrit les syndicats comme seul outil de transformation sociale, rejetant pêle-mêle les partis et sectes Le reste de l'histoire du syndicalisme contemporain se fera du fruit de désaccords idéologiques (création de la CFTC) ou de simples scissions. [...]
[...] Enfin, certains jugent qu'il est stupide de juger de la représentativité des organisations syndicales sur leur seul nombre d'adhérents et extrapolent aux partis politiques dont on ne juge pas de leur représentativité sur leur nombre de militants. En effet, les élections professionnelles sont suivies à 75% et parmi ceux-là votent pour des listes syndicales. C'est donc de la part des salariés la marque d'un fort intérêt pour les syndicats même la démarche d'adhésion manque cruellement. Le syndicalisme de demain ? Le syndicalisme français est en profonde mutation que ce soit du fait de facteurs franco-français ou internationaux. Dans un premier temps, la refonte du mode de sélection de la représentativité des syndicats est une véritable révolution. [...]
[...] En effet, la création de la Confédération européenne des Syndicats ou plus récemment de la Centrale Syndicale Internationale est un changement profond de la façon de pratiquer le syndicalisme. En effet, face à une mondialisation entraînant une concurrence de plus en plus accrue, un dumping social important et de nombreuses délocalisations, les syndicats avaient plutôt tendance à défendre leur pré carré et il y avait jusqu'alors peu de position commune. Ces outils sont un véritable atout afin de faire porter de façon efficace la voix des salariés à travers le monde et face à des multinationales très organisées. [...]
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