syndicalisme, contestation, institutionnalisation, 1914-1945, syndicalisme français, Front Populaire
2 faits importants :
- L'évolution du modèle syndical français et plus spécialement, la transformation du rapport des syndicats français à la politique. Après la guerre, il y a une intégration politique complète des syndicats.
- La fin de l'anarchosyndicalisme :
Une poussée du courant réformiste.
Apparition des 1res formes de relations entre syndicats et partis politiques.
[...] Le syndicalisme révolutionnaire a laissé place à 2 courants syndicaux : - Le courant réformiste (CGT) - Le courant + politisé (CGT-U) qui se construit dans la volonté de persévérer dans la lutte des classes. Mise en place du pluralisme syndical pendant l'entre deux guerres que se structurent les 2 courants syndicaux qui jusqu'à aujourd'hui vont s'affronter ! La réunification du syndicalisme au temps du Front Populaire (1936). La réunification de la CGT / CGT-U s'opère pour raison politique (co pour la scission). Cette cause politique se caractérise par 2 faits : - La crise éco - La montée du fascisme. En France la ligue des . [...]
[...] ð Evolution significative du syndicalisme français La repolitisation du mouvement syndical français. Une fois l'Armistice signée, les Conventions de travail mixtes sont supprimées càd que l'Etat n'intervient plus dans la coordination du secteur économique et que de nouveaux syndicats et patronats se retrouvent face à face. Le seul lieu de négociation disparaît et l'affrontement reprend. Les minorités revendiquent toujours l'idée d'un syndicalisme révolutionnaire et ces tensions internes à la CGT vont être impactées par 2 éléments : - La relève du contexte national qui tient au fait qu'on assiste à une intensification des grèves dans lesquels les militants révolutionnaires sont très actifs. [...]
[...] En 1936, c'est la 1ère fois que les syndicats deviennent des organisations de masse. Effectif x5 millions d'adhérents) mais cette ruée est très éphémère ! Dès 1938, la CGT connait une chute très importante de ses effectifs. En résumé : En 1936, réunification du syndicalisme avec une cause politique. Le Front Populaire est de courte durée. En effet, les 2 courants SFIO/PC ont du mal à coopérer à Echec de tentative de grèves en 1938. Abandon des organisations syndicales. [...]
[...] Section 3 : Un syndicalisme entre contestation et institutionnalisation (1914-1945) 2 faits importants : - L'évolution du modèle syndical français et plus spécialement, la transformation du rapport des syndicats français à la politique. Après la guerre, il y a une intégration politique complète des syndicats. - La fin de l'anarchosyndicalisme : o Une poussée du courant réformiste o Apparition des 1res formes de relations entre syndicats et partis politiques L'éphémère conversion du syndicalisme français au réformisme. Cette poussée de conversion du syndicalisme français au réformisme est le résultat de : - La remise en cause du modèle anarchosyndicalisme (sanctuarisé par la Charte d'Amiens). [...]
[...] Il se déclenche spontanément de très nombreuses grèves et l'objectif de ces grévistes est de demander l'application immédiate du programme électoral (ne sont pas contre la mesure gouvernementale). Début juin 1936, il s'organise : - grèves - 2.5 millions de grévistes ð Cela a donné l'Accord de Matignon : le patronat est contraint de négocier avec des représentants de l'Etat, des syndicats et des patronaux. C'est la négociation tripartite. En 1936, les mesures prises par le Front Populaire : hausse de 15% des salaires, 8h/jour, congés payés de 36h, droit de la convention collective. On assiste à une ruée syndicale càd à une augmentation considérable des adhérents. [...]
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