Des nos jours, face à l'augmentation du coût de la vie, un nombre toujours plus croissant d'individus sont de plus en plus sujets aux risques sociaux. Or ces risques sont en grande partie palliés par l'intervention de l'Etat providence.
L'Etat providence est alors défini comme un système permettant de pallier des insuffisances liées aux solidarités privées présentes dans les sociétés traditionnelles. L'individu va alors pouvoir bénéficier de solidarités collectives par le biais de la protection sociale (...)
[...] On assiste alors au vieillissement de la population entrainant un poids croissant des risques sociaux de la santé et de la vieillesse entrainant des problèmes quand au financement des caisses de retraites et de maladie. Toutefois la famille a elle aussi évolué. En effet, l'éclatement de la famille traditionnelle, la montée des divorces ont créé des situations d'isolement La famille peut alors être facteur d'exclusion et dès lors constituer un véritable risque social. Enfin, le logement est devenu un réel risque social. Le prix de l'immobilier ne cesse d'augmenter tandis que la population ne diminue pas. Le marché de l'immobilier reste alors dans ces conditions difficile à atteindre pour certaines personnes. [...]
[...] Un individu cotise lorsqu'il travail mais peut s'il le souhaite avoir recours aux assurances privées. Or dans le cas de la France, à ceci s'ajoute le modèle béveridgien, c'est-à-dire une logique d'assistance reposant sur une redistribution verticale ? C'est donc un modèle universel. Ainsi, lorsqu'un individu est au chômage ou dans l'incapacité de travaillé, il perçoit néanmoins un revenu lui permettant de ne pas être exclu de la société. Il en est de même pour les risques sociaux de la santé, de la vieillesse mais aussi de la famille et du logement. [...]
[...] Elle s'est alors mise en place durant une période d'après- guerre caractérisée par le plein-emploi, minimisant les risques sociaux. C'est dans ce contexte propice pour l'économie française que se développe un système de solidarités collectives pour pallier les risques sociaux traditionnels et ainsi permettre une meilleure cohésion sociale en évitant l'isolement et l'exclusion sociale. Ainsi, ces risques sociaux traditionnels comprennent la santé, la vieillesse, la famille et le travail. A cette époque le principal risque social reste la santé du au fait que la médecine était beaucoup moins avancée qu'aujourd'hui, réduisant ainsi les risques sociaux de la vieillesse. [...]
[...] Pour autant avec la crise des années 70, l'Etat providence a du faire face à une triple crise. En effet, ce système étant adapté à une période relativement prospère de plein-emploi, le chômage de masse ainsi que l'exclusion ont mis en crise l'Etat providence. Tout d'abord, il a subi une crise financière. Le système étant en grande partie financé par les cotisations des travailleurs, le chômage de masse a constitué un obstacle grandissant avec notamment un RMI en hausse. L'Etat providence est un système qui coute cher à l'Etat et le met alors en déficit budgétaire : on parle couramment du trou de la sécu Il doit faire face également à une crise dite d'efficacité. [...]
[...] En effet, le système présente des failles qui peuvent dès lors entrainer une mauvaise répartition. Cette crise entraine une dernière crise, celle de légitimité. Cette dernière est due principalement à l'impression qu'ont les classes moyennes de payer seulement pour les autres et toujours pour les mêmes sans que cela ne leur revienne réellement. Pour faire face à cette crise le financement de la protection sociale a quelque peu évolué commençant à favoriser les impôts et taxes affectés tout en diminuant la part des cotisations, des contributions publiques et autres recettes. [...]
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