Les échecs scolaires sont l'une des causes principales de l'exclusion (dévalorisation de soi et difficulté de trouver un emploi)
Les zones d'éducation prioritaire connaissent un niveau très bas de réussite au brevet des collèges ou au baccalauréat, ce qui atteste des lacunes fondamentales dans l'acquisition des savoirs de base (...)
[...] Les contrats sont seulement des contrats aidés et ne peuvent évoluer vers des emplois véritables. Après avoir quitté un de ces emplois, le plus souvent dans des associations, les jeunes se retrouvent au chômage: un tiers seulement trouve un emploi en dehors de ces structures intermédiaires. Quoi qu'il en soit, les résultats attendus n'ont pu être obtenus, en particulier à cause de l'augmentation du nombre de jeunes en quelques années, et des difficultés qui se multiplient. On peut se demander s'il existe une solution véritable: la crise de la ville avec sa banlieue est une crise de la société sous son pire aspect: crise de la famille, du logement, du rapport l'Etat. [...]
[...] La confusion entre le licite et l'illicite est très rapide, les forces de l'ordre sont perçues comme des bandes rivales. II QUE FAIRE POUR REMEDIER A CES PROBLEMES ? Puisque les quartiers cumulent tous les handicaps, chômage, faibles revenus, bas niveau de formation, logements exigus, familles nombreuses, difficultés d'accès aux soins, souvent barrière du langage, on peut parler de nouveaux ghettos. * Depuis quelques années, les politiques éducatives ont ciblé les quartiers sensibles et mis en place les zones d'éducation prioritaire, dans un but de discrimination positive. [...]
[...] Cependant la médiation, la police de proximité, les points d'écoute semblent plus importants que le déploiement des forces de police. * L'insertion des jeunes des banlieues: Les politiques d'insertion ont été basées sur la discrimination positive. Mais elle peut être source de discordes car les personnes vivant à proximité des zones bénéficiaires, mais hors du périmètre délimité n'ont pas les mêmes avantages. Le développement local, quant à lui, est une mesure dont l'efficacité a été très faible, car les activités économiques se heurtent à la faible solvabilité des habitants. [...]
[...] L'école apparaîtra comme un facteur d'exclusion, et ne sera pas perçue comme lieu de socialisation et d'insertion de plus, une concentration d'enfants issus de milieux défavorisés dans une même école, contribue à l'effet de contagion. Les divers trafics désacralisent l'école et les jeunes voient la période scolaire comme une contrainte sans contrepartie. Elle est pour eux un agent de sélection sociale qui les enlise dans l'exclusion. * L'existence d'activités lucratives informelles, est une réalité dans les territoires en difficulté. Les drogues, et surtout le cannabis circulent facilement dans les quartiers sensibles. Vivre dans ces territoires est pour les jeunes une occasion de contact avec l'économie parallèle. [...]
[...] C'est un véritable défi pour les pouvoirs publics. I Les OBSTACLES A L'INSERTION DES JEUNES DES QUARTIERS SENSIBLES Les handicaps personnels * L'origine étrangère L'origine étrangère, on peut même parler d'apparence étrangère(phénotype). Les jeunes d'origine maghrébine et surtout algérienne, connaissent des difficultés souvent relevées par l'agence nationale pour l'emploi et par les associations. Les périodes de chômage sont longues et précèdent souvent des emplois précaires. * L'insuffisance de formation Les échecs scolaires sont l'une des causes principales de l'exclusion(dévalorisation de soi et difficulté de trouver un emploi) Les zones d'éducation prioritaire connaissent un niveau très bas de réussite au brevet des collèges ou au baccalauréat, ce qui atteste des lacunes fondamentales dans l'acquisition des savoirs de base. [...]
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