Médecins généralistes, médecins spécialistes, grilles d'honoraires, France, consultation
Chaque consultation ou chaque pratique un peu technique correspond à un acte précis, classifié et correspond à un certain prix. Il y a cependant des actes regroupés sous une même classification par exemple un accouchement. Mais par exemple pour la durée d'une consultation il y a des problèmes, car on ne peut pas leur imposer un temps de consultation. De plus, ces grilles d'honoraires ne sont pas négociables. Et ce qui arrive c'est que certaines personnes ne vont pas voir le médecin, notamment dans les milieux les plus pauvres, même quand cela est remboursé.
[...] Mais les médecins ne sont pas vraiment d'accord et veulent être payés à l'acte. C. Médecins spécialistes. Pour les spécialistes le problème est exactement le même c'est-à-dire qu'ils ont tendance à multiplier les actes. Ce que l'on voit bien apparaître, c'est que le revenu des généralistes augmente modérément alors que les honoraires des spécialistes augmentent très fortement. L'explication de base c'est qu'ils augmentent les actes. Les spécialistes font de moins en moins de consultations traditionnelles et de plus en plus des consultations techniques, plus scientifiques, mais aussi plus chères. [...]
[...] En moyenne, les médecins généralistes peuvent mettre de côté de leurs honoraires ; mais pour les médecins techniques, c'est de l'ordre de B. Médecins généralistes. En France, ce sont aujourd'hui les référents. Ils sont très importants, car ce sont eux qui orientent les patients vers les spécialistes, les institutions. A l'internat, la plupart des étudiants ne souhaitent pas devenir généralistes, les meilleurs ne le font même pas. Mais les généralistes ont entre eux une certaine concurrence. Mais le métier de généraliste change de plus en plus. [...]
[...] On peut voir les médecins comme des homo économicus qui veulent gagner le maximum d'argent et avoir le plus gros capital symbolique. Pour les médecins il faut dire que les deux sont en opposition. Un des problèmes aujourd'hui c'est que les médecins choisissent des zones où ils sont relativement nombreux. On a alors des zones vides dans les zones rurales. Les médecins ne veulent pas qu'on leur impose le lieu où il devrait exercer, toute la corporation est assez hostile à ça et l'argumentation est simple c'est qu'ils considèrent avoir beaucoup travaillé et peuvent donc choisir. [...]
[...] Autre problème, on se demande si on est dans un système libéral, est bien non en France. Premier point le prix est fixé (l'offre et la demande ne fait pas varier) ; on ne peut pas facilement changer de médecin (on incite à le garder) ; les patients payent très peu (c'est la sécurité sociale qui paie le médecin) & le médecin ne peut pas faire de la publicité, informer de ces performances (l'ordre des médecins condamnerait sinon). Remarque : chaque médecin doit respecter l'éthique, expliciter par l'ordre des médecins et un des éléments de cette éthique c'est qu'on ne doit pas se valoriser. [...]
[...] Mais par exemple pour la durée d'une consultation il y a des problèmes, car on ne peut pas leur imposer un temps de consultation. De plus, ces grilles d'honoraires ne sont pas négociables. Et ce qui arrive c'est que certaines personnes ne vont pas voir le médecin, notamment dans les milieux les plus pauvres, même quand cela est remboursé. Mais les coûts ne dépendent pas du nombre de patients, c'est-à-dire que le médecin ouvre un cabinet, ont une secrétaire, etc. Mais il à quelques coûts particuliers pour certains spécialistes qui dépendent, ce sont tous les coûts liés à la radiologie. [...]
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