Logement, caractéristique de la pauvreté, diversité de situations, conditions de vie, situation marginalisante
Aujourd'hui, on parle de plus en plus d'une crise du logement. La hausse des prix de l'immobilier, la libéralisation et l'internationalisation du marché influencent l'évolution du parc de logements. La crise financière s'ajoute à ces phénomènes en provoquant souvent des phénomènes contradictoires : l'abandon de nouvelles constructions, la baisse radicale des prix et des crédits dans certains pays les plus fortement touchés par la crise, le maintien des projets urbains et la hausse des prix comme fil conducteur des politiques financières dans d'autres pays… La crise du logement social est liée aux mêmes effets économiques et se traduit par la diminution du nombre de logements sociaux. Enfin, on observe aujourd'hui une hausse des prix des logements beaucoup plus vite que les aides. En 2007, les aides ont été indexées sur l'indice de référence des loyers.
[...] La définition d'un logement acceptable est difficile à déterminer de même que la notion de sans-domicile. Frontières poreuses entre domicile et sans-domicile. Tous les pays ne s'accordent pas sur une même définition. Ce qui ressort de ces textes, c'est qu'il existe une diversité de situations face au logement. Les sans-logement regroupent ceux qui n'ont pas d'accès légal, en tant que propriétaires ou locataires, à un logement. Ils se retrouvent dans la rue ou dans lieux provisoires spécialisés dans l'hébergement d'urgence. [...]
[...] Manque de sécurité : par exemple les situations d'inconfort thermique peuvent conduire à des problèmes de santé et de sécurité comme les incendies (cf entretien avec une locataire du parc social : «L'escalier,on a enlever la moquette, parce que la petite, elle était fort malade. On a mettre des planches, parce qu'on avait tout l'air qui passait . C'est vous qui avez mis du papier sur le plafond ? Oui. Parce que le plafond, il s'écroule, ici, alors . . ou encore une locataire d'un logement public : Moi, j'ai la petite qui est prise des bronches[ . ].Sur douze mois de l'année, elle est six mois sous kiné.[ . [...]
[...] Problème d'information pour les ménages qui n'ont pas connaissance de leur droit à un logement confortable car souvent crainte que ce soit pire . En France seuls clients bénéficient du tarif de première nécessité pour l'électricité, alors que 1.5 million peuvent y prétendre (ce qui signifie qu'un quart des clients éligibles à ce tarif social en est actuellement bénéficiaire). Sur l'échantillon enquêté, seuls douze ménages sur vingt-huit éligibles sont bénéficiaires du tarif social de l'électricité, soit moins d'un sur deux. [...]
[...] C'est le cumul de revenus modestes et d'une insuffisance de qualité thermique du logement. Si on observe une situation de mobilité des personnes en situation de pauvreté (notamment situation de logement temporaire et dans le parc privé), il s'agit plus souvent d'une phase transitoire, on repère souvent une oscillation entre des solutions précaires et provisoires. II. Comment les conditions de logement influencent les conditions de vie L'analyse du logement comme caractéristique de la pauvreté est une analyse en termes de manque. [...]
[...] Le rejet du logement à cause du mal-logement. Un autre exemple des stratégies des acteurs : la question du refus de dormir dans un centre d'hébergement. Les raisons invoquées résident dans la qualité sociale de l'hébergement. Gisèle Dambuyant-Wargny et Djemila Zeneidi-Henry montrent comment certaines personnes sans-domicile aménagent leur espace, de manière à se recréer un espace privé dans l'espace public. Les deux auteurs parle d'un investissement affectif dans ces lieux publics, ce qui explique en partie leur refus d'aller dans ces centres. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture