Limites de la privatisation, privatisation de l'eau, pays en développement, Argentine, Kenya, Uruguay
La privatisation dans ce secteur a pris son essor dans les années 1980-1990 dans les pays en développement. Les organismes internationaux l'ont présenté comme la solution aux nombreux problèmes.
Cependant, quelques années plus tard, des problèmes ont éclaté.
À Buenos Aires, en 1993, la production et la distribution de l'eau ont été transférées à une entreprise privée, Aguas Argentinas. Ce transfert était alors poussé par le FMI et conditionné par un nouveau prêt.
[...] De manière générale, la privatisation n'a pas forcément été une réussite. Elle n'a pas non plus amélioré la situation des pays concernés. Par exemple, les nouveaux services privilégiaient plus les riches que les pauvres. A certains endroits, elles ont forcé à fermer les fontaines publiques pour forcer les gens à avoir leurs propres connexions et payer. Par conséquent et de manière inévitable, en l'espace de quelques années, il y a eu une résistance d'élus locaux, de la population face à la hausse de prix dans plusieurs pays. [...]
[...] Les limites de la privatisation de l'eau dans les pays en développement La privatisation dans ce secteur a pris son essor dans les années 1980-1990 dans les pays en développement. Les organismes internationaux l'ont présenté comme la solution aux nombreux problèmes. Cependant, quelques années plus tard, des problèmes ont éclaté. À Buenos Aires, en 1993, la production et la distribution de l'eau ont été transférées à une entreprise privée, Aguas Argentinas. Ce transfert était alors poussé par le FMI et conditionné par un nouveau prêt. [...]
[...] En 1999, Veolia a obtenu un contrat pour la distribution de l'eau à Nairobi. Le gouvernement du Kenya a promis de lui verser 15% des recettes tirées de l'eau. Pour cela, il a augmenté le prix de 40% par an. Elle est devenue tellement chère que beaucoup d'habitants n'y avaient même plus accès. L'eau leur était coupée. Veolia a aussi proposé à la ville de licencier 3500 employés kenyans de l'entreprise de distribution et d'embaucher à la place 45 expatriés français qui auraient coûté plus chères à la municipalité que les 3500 déjà en place. [...]
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