Effectivement, les femmes représentent 82,1 % des personnes qui travaillent à temps partiel et 80% des 3,2 millions de personnes qui, en France, gagnent moins que le smic (...)
[...] La principale inégalité se situe au niveau des salaires. Nous savons tous que les salaires ne sont pas égaux. En France, a responsabilité, qualification et ancienneté égales, l'écart de revenu entre hommes et femmes s'élève à ce qui est impensable, et encore chez les ouvriers il est même de 44%. Ce qui est incroyable. Effectivement, l'écart est énorme par rapport à ce que l'ont à pu entendre jusqu'ici. Mais d'où sortent ces chiffres qui représentent le double de ceux connus par le grand public ? [...]
[...] Mais Justine, il existe des secteurs où les femmes gardent tout de même une certaine part du pouvoir ? Et bien détrompez-vous Charline, il est vrai que le secteur tertiaire est largement féminisée, car elles représentent 62% des effectifs et sont surtout concentrées dans les filières éducatives et médico-sociales. En revanche, dans le secteur privé, elles accèdent assez difficilement aux emplois de direction. En effet, ces secteurs emplois seulement 15% des femmes salariées en 2005. De nos jours, dans la vie économique si 81% des femmes de 25 à 49 ans ont une activité professionnelle, elles ne représentent que des cadres dirigeants. [...]
[...] Les femmes ont toujours travaillé, en France comme ailleurs. Mais aujourd'hui, les formes et le volume de cette activité se sont considérablement modifiés car depuis le début des années 1960, on assiste à une croissance continue et soutenue du nombre de femmes actives toujours victimes d'inégalités. Dans une société en perpétuelle évolution, les inégalités homme/femme tendent-elles à se réduire sur le marché du travail ? Pour tenter d'y répondre, je suis en compagnie de Carole Pitisi correspondante au service statistique de l'observatoire des inégalités et Justine Merlet responsable de l'association de la lutte contre les inégalités au travail. [...]
[...] Il est vrai que permettre l'accès des femmes aux responsabilités et à la prise de décision constitue une exigence d'égalité et un enjeu démocratique majeur. Nous retiendrons donc, que les inégalités hommes/femmes malgré toute l'implication du gouvernement visant à les réduire sont encore très présentes au sein de la société. N'est ce pas du à un manque d'ouverture des mentalités ou peut être tout simplement à la nature de l'Homme ? Chers auditeurs, voici cette première chronique qui s'achève. Nous tenons à remercier tout particulièrement la productrice Stéphanie PELTIER. Nous aurons le plaisir de vous retrouver demain pour un nouveau sujet économique. [...]
[...] Les priorités pour atteindre cette égalité, vise à désenclaver le travail féminin, avec dès l'école un élargissement des choix d'orientation, mais aussi un accès ou un retour à l'emploi des femmes ou encore parvenir à l'égalité salariale grâce à la loi du 23 Mars 2006. Enfin, elles seraient très vivement encouragées pour la création ou la reprise d'entreprises. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette loi? Naturellement. Elle a l'objectif ambitieux de supprimer par le dialogue social, les écarts de rémunération dans les entreprises à l'échéance du 31 Décembre 2009. [...]
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