Inégalités économiques et sociales, inégalités hommes/femmes, inégalités de consommation, inégalités face à la mort, mesure des inégalités
Les inégalités de revenus et de patrimoine se sont fortement réduites au cours du XXe siècle en même temps que la société s'est profondément transformée.
– La première moitié du XXe siècle est marquée par la « fin des rentiers » liée notamment à la mise en place de l'impôt progressif (sur le revenu et les patrimoines). Les inégalités de revenus et de patrimoine se réduisent fortement.
– La deuxième moitié du XXe siècle, sous l'effet de la forte croissance économique des trois premières décennies, connaît une forte progression du pouvoir d'achat du revenu moyen et une nette réduction des inégalités économiques de la fin des années soixante au début des années 1980.
[...] Le principe d'égalité des conditions cher à Tocqueville s'ancre progressivement dans les esprits, même dans ce domaine. D'ailleurs, des évolutions sont perceptibles dans les jeunes couples, certes variables selon les milieux sociaux, mais qui traduisent une nette transformation des mentalités et des comportements . III. Les inégalités de consommation N.B : Ce thème n'a pas fait l'objet d'un dossier dans le manuel La persistance des inégalités de consommation. Plusieurs facteurs contribuent à expliquer le maintien des inégalités de consommation. Les inégalités économiques : cf. [...]
[...] Les femmes continuent aujourd'hui à subir de nombreuses discriminations dans le monde du travail : salaires inférieurs à ceux des hommes, discrimination à l'embauche plafond de verre sur- chômage et sous-emploi. Cette persistance des inégalités hommes-femmes reflète le maintien de rôles sociaux encore distincts. Les femmes sont majoritairement cantonnées dans des emplois qui valorisent leurs qualités féminines associées à leur rôle de mère ou d'épouse ; elles accèdent difficilement à l'exercice du pouvoir économique ou politique ; par contre, elles gardent toujours le quasi-monopole des tâches ménagères à l'intérieur du couple. [...]
[...] La mesure des inégalités Les limites des outils utilisés pour mesurer les inégalités économiques. La première limite tient aux données statistiques disponibles : issues des déclarations de revenus, elles ne prennent pas en compte les revenus du capital soumis à prélèvements libératoires, ce qui minimise les revenus des plus riches et donc la valeur du rapport interdécile. La seconde limite tient à l'outil le plus fréquemment utilisé : le rapport interdécile. En effet, le découpage en déciles et le calcul du rapport interdécile à partir des seuils D1 et D9 écartent de l'étude de la population : ceux qui perçoivent moins de D1 et plus de D9. [...]
[...] L'aggravation des inégalités économiques qui se dessine aujourd'hui peut s'expliquer par la conjonction de différents facteurs. Le poids accru des marchés financiers dans le financement de l'économie a entraîné depuis le milieu des années 1980, une forte augmentation des revenus du capital alors que les revenus du travail tendaient à stagner. Le désengagement actuel de l'État, la remise en cause de l'impôt progressif sur le revenu et la suppression des droits de succession vont certainement contribuer à accentuer cette recrudescence des inégalités économiques. [...]
[...] L'intérêt du BIP 40, outil alternatif de mesure des inégalités. Le BIP 40 est un indicateur de mesure des inégalités dont l'intérêt est d'être composite. Son champ d'observation n'est pas limité à une seule forme d'inégalités, il s'étend au contraire à toutes les dimensions que les inégalités peuvent revêtir, observe leurs évolutions et fournit un indicateur synthétique, moyenne pondérée d'indicateurs mesurant les inégalités dans les domaines de l'emploi, des conditions de travail, des revenus, de la santé, de l'éducation, du logement et de la justice. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture