De nos jours, en France, il existe d'importantes inégalités entre les différentes CSP, notamment face à la mort. Cette même forme d'inégalité se retrouve également entre les hommes et les femmes. En effet, tous les êtres humains ne peuvent pas espérer vivre le plus longtemps possible car ils n'ont pas tous les mêmes conditions de vie et de travail (...)
[...] Sujet : Après avoir mesuré les diverses formes d'inégalités devant la mort, vous en donnerez les facteurs explicatifs. De nos jours, en France, il existe d'importantes inégalités entre les différentes CSP, notamment face à la mort. Cette même forme d'inégalité se retrouve également entre les hommes et les femmes. En effet, tous les êtres humains ne peuvent pas espérer vivre le plus longtemps possible car ils n'ont pas tous les mêmes conditions de vie et de travail. Quelles sont ces inégalités face à la mort ? [...]
[...] Il existe donc de fortes inégalités devant la mort entre les individus de notre société. Ces inégalités peuvent d'ailleurs s'expliquer. Comment ? Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces inégalités. Tout d'abord, les catégories les plus favorisées ont un accès plus grand à la santé. En effet, ceux-ci ont les moyens de consulter plus de médecins, notamment des médecins spécialistes, et à une fréquence plus récurrente, ce qui leur permet d'être en meilleure santé, et pour plus longtemps. Dans le même sens, les cadres ne travaillent pas dans les mêmes conditions que les ouvriers. [...]
[...] Les catégories les plus riches, ont une espérance de vie plus longue que les pauvres. Par exemple, une enquête de l'INSEE de 1999 révèle qu'en moyenne, les cadres et professions libérales peuvent espérer vivre environ 45 ans de plus après 35ans, soit jusqu'à 80 ans. Or, au contraire, les ouvriers ont une espérance de vie moyenne de 38ans après l'âge de 35ans, soit jusqu'à 73ans. Il est donc nécessaire de noter un écart d'environ 7ans entre les catégories ayant l'espérance de vie la plus longue, et celles qui ont la plus courte. [...]
[...] Ils ont également moins accès à l'information sur les risques qu'entraîne la consommation de tels produits. Enfin, les femmes ont vu leur espérance de vie ralentir. Celles-ci sont entrées dans la population active occupée, et de plus en plus d'entre elles occupent des emplois aussi physiques que leurs compatriotes masculins, ce qui explique ce ralentissement. De plus, la consommation de substances telles que l'alcool et le tabac s'accroît, ce qui nuit à leur santé. Pour conclure, nous pouvons remarquer un écart d'espérance de vie important entre les différentes CSP, ainsi qu'entre les hommes et les femmes, liés en particulier aux écarts de salaire et donc de richesse. [...]
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