Égalité à l'école, démocratisation à l'école, Jules ferry, démocratisation de la sélection, échec scolaire
Au cœur du modèle de l'école moderne se trouvent les idéaux d'égalité et de mérite entre lesquels la Révolution française n'a voulu voir aucune contradiction. La Déclaration des droits de l'Homme proclame la volonté de reconnaitre comme légitime que les inégalités liées au talent et l'école républicaine s'est longtemps attachée à ne les évaluer que par les épreuves du scolaire. Egalité et mérite sont apparus peu à peu jusqu'à un certain point incompatible. Sous la 3e République, le mérite apparait central pour l'enseignement secondaire et il oriente l'essentiel vers la production des meilleurs, l'égalité prenait la forme de l'égalité des chances.
[...] L'enseignement est de plus en plus analysé comme une marchandise ou comme un investissement d'atmosphère de crise et la hantise du chômage renforcent les attitudes utilitaristes On ne demande plus à l'école de dispenser une culture personnelle ni même de cimenter la solidarité sociale et encore moins nationale mais de munir de diplôme monnayable puisqu'il est de plus en plus clair que l'échec scolaire entrainera celui de toute la vie. La démocratisation de la réussite devient un objectif assumé par les politiques puisque il semble évident que l'échec à l'école sera irréversible dans la vie adulte. [...]
[...] L'égalité de droit apparait décidément bien formelle en face de l'inlassable dénonciation des inégalités de faits. La conception libérale de l'égalité qui dominait depuis la révolution pour ce qui concerne l'éducation entre désormais en tension avec des analyses de type communautariste. La conception libérale consistait à proclamer que nul ne devait être empêché de poursuivre la scolarité qu'il mérite. Le rôle de l'état est ici de faire respecter le droit égal pour tous d'entrer dans la compétition et de s'assurer qu'un talent égal et à effort comparable des ressources aussi égales que possibles sont distribuées pour permettre aux individus de valoriser leur effort et leur mérite. [...]
[...] L'idée d'égalité et démocratisation à l'école : Au cœur du modèle de l'école moderne se trouvent les idéaux d'égalité et de mérite entre lesquels la Révolution française n'a voulu voir aucune contradiction. La Déclaration des droits de l'Homme proclame la volonté de reconnaitre comme légitime que les inégalités liées au talent et l'école républicaine s'est longtemps attachée à ne les évaluer que par les épreuves du scolaire. Egalité et mérite sont apparus peu à peu jusqu'à un certain point incompatible. [...]
[...] 23/02/12 L'époque de Jules ferry Le mot mm de démocratisation est absent chez les fondateurs de l'époque républicaine. Leur objectif n'est pas de remédier à l'inégalité sociale ni de favoriser la promo des individus en général. Mais seulement d'émanciper par rapport à la dépendance directe, il s'agit donc d'assurer avant tout la fréquentation scolaire qui est un moyen d'assurer la dépendance des enfants par rapport aux parents pbs qui sont devenus essentiels restent encore dans l'ordre le problème de la sélection On constate que les destins sociaux sont différents, on pense que c'est dans l'ordre des choses, on s'efforce seulement de repérer les enfants aux qualités exceptionnelles. [...]
[...] La solution alors proposé est d'aller vers une école unique. la démocratisation de la sélection le mot même de démocratisation est forgé même en 1919 en liaison avec l'idée d'école unique Les anciens combattants et leur organisation sont massivement hostiles à l'enseignement de classe, l'idée d'unité devint crédible et par ailleurs les nouvelles générations de jeunes instituteurs deviennent socialistes et pacifistes. l'école unique devient l'idéal majeur de la société française pour plusieurs 10aines d'années Il ne s'agit pas d'égalité mais de justice. [...]
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