grève, Loi le Chapelier, Révolution Française, loi du 25 mai 1864, Stéphane Sirot, La grève en France, Loi Waldeck-Rousseau
La Grève, célèbre place parisienne (actuellement celle de l'Hôtel de ville) où les Hommes sans emploi venaient pour y décharger des cargaisons de bateaux en provenance de tous lieux.
Par la suite, ce terme a été désigné pour expliquer un mouvement collectif de cessation concerté de l'activité professionnelle, ces mouvements peuvent simplement se résumer à un arrêt collectif du travail, mais certains mouvements sont allés beaucoup plus loin (grève nationale, occupation des usines, séquestration du personnel dirigeant).
[...] Elle deviendra même un droit constitutionnel dès 1946 (hormis pour certaines branches professionnelles publiques [comme l'armée notamment], elle s'apparente même à un mouvement festif de communion et de solidarité dans la défense d'intérêts dépassant même le rassemblement professionnel, comme nous le montre parfaitement les journées de mai 1968, où étudiants et ouvriers étaient rassemblés autour d'un même mouvement, considéré encore à ce jour comme le mouvement social le plus important en France du 20e siècle et amènera aussi à une réponse aux revendications [Accords de Grenelle] Le tournant des années 1970/1980 : La Parcimonie de la grève, déclin dans le secteur privé et hausse dans le secteur public Par un contexte économique défavorable, la fin de la vertueuse période des 30 glorieuses vient ensuite les 30 piteuses on constate un échec des politiques keynésiennes et la montée en puissance d'un néo-libéralisme partout dans le monde. Cela amène un renouveau dans les relations de travail, la balance s'inverse, et le patronat est de nouveau en position de force dans ces temps où la croissance prend le dessus sur le développement. [...]
[...] La grève en France Définition La Grève, célèbre place parisienne (actuellement celle de l'Hôtel de Ville) où les Hommes sans emploi venaient pour y décharger des cargaisons de bateaux en provenance de tous lieux. Par la suite, ce terme a été désigné pour expliquer un mouvement collectif de cessation concerté de l'activité professionnelle, ces mouvements peuvent simplement se résumer à un arrêt collectif du travail, mais certains mouvements sont allés beaucoup plus loin (grève nationale, occupation des usines, séquestration du personnel dirigeant). [...]
[...] On constate une baisse flagrante des journées de grèves en France à partir de cette période dans le secteur privé : 4 millions de journées de grèves en 1976 pour 1,2 million de journées de grèves en 2005. Cette baisse des conflits dans le secteur privé s'explique essentiellement par un chômage en hausse, qui génère la crainte de perdre son emploi, dès lors, il y a une certaine dilution des intérêts collectifs en faveur d'un individualisme croissant. Pour autant, les grèves persistent en France, mais c'est un phénomène épars qui s'observe notamment par les différents pics de grèves en 1989 [grève au Ministère des Finances notamment], en 1995 [par rapport à la modification de la protection sociale] et finalement en 2003 [contre la réforme des régimes de retraite]. [...]
[...] [F. DOUTRIAU. Le mythe d'un pays gréviste Libération]. [...]
[...] À cette époque les grèves sont donc violemment réprimées, et les seuls rassemblements de l'époque ne visent pas à la conquête de nouveaux droits, mais plutôt à préserver la condition ouvrière (maintien des salaires par exemple). Ce sont à l'époque, des mouvements qui sont localisés à un atelier ou à une ville, et qui n'auront que des revendications au niveau du salaire, ils ne sont pas ou peu organisés et dénote un caractère violent pour la plupart, du fait de leur illégalité. [...]
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