Genèse de l'institution scolaire, esprit démocratique, liberté individuelle, émancipation individuelle, alphabétisation
L'unité de l'institution est un résultat tardif, inachevé et enjeu de lutte politique. Le développement de l'institution scolaire a accompagné l'essor des Etats, mais aussi celui de l'esprit démocratique. L'école est liée à l'Etat. L'école ne se réduit pas à l'action de l'État. Chacun a un droit imprescriptible à être aidé dans son développement personnel. Nous retrouvons donc l'antinomie de la modernité, à savoir la valeur irréductible de la liberté individuelle et l'idéal de rationalité. L'essor de la rationalité suppose celui de la liberté individuelle, réciproquement les produits rationnellement fournis par la société moderne aident à l'émancipation individuelle.
[...] Genèse de l'institution scolaire : L'unité de l'institution est un résultat tardif, inachevé et enjeu de lutte politique. Le développement de l'institution scolaire a accompagné l'essor des états, mais aussi celui de l'esprit démocratique. L'école est liée à l'état. L'école ne se réduit pas à l'action de l'État. Chacun a un droit imprescriptible à être aidé dans son développement personnel. Nous retrouvons donc l'antinomie de la modernité, à savoir la valeur irréductible de la liberté individuelle et l'idéal de rationalité. [...]
[...] Les universités passeront progressivement sous le contrôle des pouvoirs publics progressivement partout en occident. A partir du 16ème siècle, les collèges qui été d'abord des internats qui organisait la vie quotidienne de la faculté des arts. Les collèges ont reçu l'autorisation d'enseigner par eux même. Ce sont les communautés protestantes et catholiques qui les administrent. Leur développement vient de la lutte idéologique opposant à l'échelle européenne réforme et contre- réforme. On touche d'abord une clientèle de moyenne et grande bourgeoisie qui va rester jusqu'à notre époque. [...]
[...] Cette forme de la vie scolaire se généralise dans le cadre d'une conception ou les enfants et les adolescents sont perçus comme des sauvageons incomplets qu'il faut discipliner. Il faut les séparer des adultes proches. Les soumettre à une conception rationnelle du temps, les élèves sont voué à une culture désintéressée qui est propre à légitimer la mobilité sociale. On abjure toutes autres activités manuelles autres que la danse. Luther traduit la bible en 1534 ce qui signifie que tout germanophobe est appelé à être alphabétisé. [...]
[...] Investie de cette croyance volontariste, l'école a été constituée en lieu stratégique non pas seulement de l'instruction mais de la formation des esprits et du fondement des luttes politiques. C'est la révolution française qui met en scène l'affrontement entre l'institution scolaire et le monde des ténèbres. Pourtant l'école a été érigée par les églises partout en Europe et aux Etats Unis comme un moyen de contrôle social et intellectuel et par conséquent un pouvoir dont il ne fallait pas partager l'exercice. Si l'état monarchique s'est progressivement mêlée de l'affaire, s'était d'abord pour épauler ici les églises protestantes, là l'école catholique déterminé à déraciner l'hérésie. [...]
[...] Au 19ème les états tendent à devenir massivement éducateurs. La nation et la citoyenneté sont supposées se construire à l'école. L'étatisation de l'éducation rend possible sa laïcisation. Cette étatisation correspond à une dépossession de la famille, l'éducation publique se donne pour fin explicit de permettre au enfant de sortir de leur milieu familiale, aussi bien par mobilité sociale que par émancipation morale. L'étatisation rend possible la révolution industrielle en opérant la destruction juridique des corporations et en libérant une main d'œuvre que l'alphabétisation rend employable. [...]
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