Le Honduras est un des pays des plus pauvres en Amérique centrale et son économie principale repose sur l'agriculture intensive gérée par de très grosses entreprises multinationales et donc qui n'a pas de vraies retombées sur les l'ensemble des Honduriens.
La population aujourd'hui compte 7 millions d'habitants dont la majorité a moins de 19 ans et se trouve la plus touchée par un chômage élevé, par l'inaccessibilité aux soins, par les logements insalubres et par les carences de l'éducation.
Le Honduras était principalement connu comme un pays pacifique, et depuis 10 ans, est devenu l'un du pays les plus violents notamment dans les grandes villes (Tegucigalpa et San Pedro Sula) en Amérique centrale avec un taux d'homicide de 154 pour 100.000 habitants.
Le Honduras n'a pas connu de guerre civile comme ses voisins (Guatemala, El Salvador ou Nicaragua). D'où vient cette violence ? Selon le gouvernement hondurien, elle vient du fait des maras ou bandes de jeunes bien organisées qui vivent dans les bidonvilles des agglomérations en revendant la drogue, en rackettant ou en volant, ou en se prostituant. Mais est cela qui est vraiment la cause de cette ultra violence urbaine ?, Quelles sont les méthodes prises en compte par le gouvernement pour agir contre cette violence ? Comment s'est formé ce phénomène des maras ? Quel en est le lien avec l'urbanisation ?
[...] De plus, dans les deux pays, il y a une stigmatisation des jeunes issus de quartiers pauvres (en Afrique du sud, les noirs) qui sont forcement un membre de gang. Trois autres choses qu'on peut ajouter, c'est que dans les deux pays il existe la prolifération des sociétés privées de sécurité, la banalisation de la violence et la formation de groupes d'autodéfense ou escadrons de la mort qui exacerbent la violence. Différences Même s'il existe de nombreuses ressemblances entres les deux pays sur les gangs, on peut noter des contextes assez différents. [...]
[...] Face aux constats d'échecs, sans doute vont-ils se tourner vers d'autre solutions ; et pourquoi pas une approche plus sociale, un engagement total de l'état, des propositions concrètes de formation et d'emplois qui aboutissent et qui durent ; mais aussi envisager des réelles réinsertions avec la volonté et la détermination de réhabiliter, de vouloir inclure les quartiers marginalisés et leurs habitants qui sont en manque réel de reconnaissance et d'identité sociale, et d'avoir la réelle volonté de réduire très significativement les inégalités sociales. L'état doit être présent dans tous les quartiers et le fait de ne pas assurer cette présence dans certains quartiers, amène les gangs à prendre le pouvoir et à développer leur emprise. Bibliographie Durand, Alain et Nicolas Pinet. L'Amérique latine en mouvement. [...]
[...] Certes, l'Afrique du Sud n'est pas le Honduras mais on peut en tirer de nombreuses ressemblances dans les deux crises tout en relevant des différences. Similarités Au niveau de la violence, par rapport aux gangs, les deux pays partagent pas mal de similarités notamment sur les raisons qui ont généré cette ultra- violence et sur l'exacerbation de la violence due à la répression, même si les contextes dans lesquels les deux pays se situent sont assez différents. Pour commencer, une des ressemblances évidentes est le fait que l'Afrique du Sud possède une population très jeune qui se trouve dans une situation précaire, c'est à dire chômage, dans des familles éclatées en dysfonctionnement, à qui il manque les valeurs sociales sur lesquelles la société doit se construire. [...]
[...] Donc, dans ces zones, les maras ont de libre pouvoir de gérer le quartier y compris par la violence. Il est reconnu que le phénomène des maras se perpétue par le processus d'urbanisation qui conduit à une ségrégation et une fragmentation sur les plans sociaux et du logement ; ces faits étant liés aux déficiences des services publics, au surpeuplement, à la pauvreté, au chômage, et au manque de débouchés. Ces bandes se situent en majorité dans les dénommés bas quartiers des villes, caractérisés par l'insuffisance des ressources matérielles mais aussi la présence de familles désintégrées ou privées de toute communication entre parents et enfants. [...]
[...] Les Gangs (Maras) au Honduras/Afrique du Sud Le Honduras est un des pays des plus pauvres en Amérique centrale et son économie principale repose sur l'agriculture intensive gérée par de très grosses entreprises multinationales et donc qui n'a pas de vraies retombées sur les l'ensemble des Honduriens. La population aujourd'hui compte 7 millions d'habitants dont la majorité a moins de 19 ans et se trouve la plus touchée par un chômage élevé, par l'inaccessibilité aux soins, par les logements insalubres et par les carences de l'éducation. [...]
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