Le financement des syndicats
[...] Elles iraient donc de pair avec leur activité de représentation. Une telle évolution présente toutefois des inconvénients : - elle tend à détourner les appareils syndicaux de leur mission d'animation d la vie syndicale proprement dite. - Elle place les organisations syndicales dans une position de relative dépendance La baisse tendancielle du taux de syndicalisation des salariés (part des salariés qui sont syndiqués) constitue un élément de fragilisation financière des organisations syndicales. Ces dernières années, plusieurs d'entre elles se sont trouvées dans des situations difficiles, leurs charges étant supérieures au montant des cotisations perçues des adhérents (ex : Force ouvrière, Confédération générale du Travail). [...]
[...] Dir. ANDOLFATTO, Dominique. Les syndicats en France. La Documentation française 179p. [...]
[...] La réaction syndicale a été plutôt négative, dans la mesure où cette initiative revenait, au moins en partie, à faire financer les syndicats de salariés par le patronat. Bibliographie : Ouvrages LANDIER, Hubert. Les organisations syndicales en France. Liaisons sociales, Paris 214p. ANDOLFATTO, Dominique, LABBE, Dominique. Sociologie des syndicats. Ed. La Découverte, Paris 128p. [...]
[...] Le financement des syndicats est assuré par les cotisations versées par les adhérents du syndicat. Ces cotisations étant d'un montant peu élevé, leur budget est limité. Par ailleurs, les salariés peuvent déduire de leurs revenus les cotisations syndicales, et ainsi ne pas être imposés sur ces sommes. Les cotisations ne représentent plus qu'une faible partie du financement des syndicats ; beaucoup de leurs moyens proviennent des contribuables à travers les subventions de L'Etat, des collectivités locales et des organismes publics. [...]
[...] Les autres sources de financement Celles-ci sont extrêmement nombreuses et difficiles à évaluer. En ce qui concerne les syndicats, il convient de tenir compte : - des heures de délégation allouées aux représentants du personnel, souvent au-delà du minimum légal - des mises à disposition du personnel : toutes les administrations et les grandes entreprises accordent aux syndicalistes un certain nombre de postes calculés en fonction des résultats électoraux et des effectifs employés. - des moyens dont disposent les institutions représentatives du personnel (frais de déplacement) et notamment le comité d'entreprise - des budgets parfois non négligeables versés par certains employeurs au titre d'accords conclus sur les modalités d'exercice du droit syndical dans l'entreprise Aux niveaux intermédiaires, conseils régionaux et conseils généraux attribuent aux organisations syndicales des subventions dont le montant et le critère de répartition varient d'un département ou d'une région à une autre. [...]
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