Si le respect des principes de la médecine libérale semble représenter une force d'inertie dans la réforme de l'assurance-maladie, le succès d'un plan de redressement de l'assurance-maladie nécessite moins une remise en cause globale de la médecine libérale qu'un dialogue et une responsabilisation accrus
[...] Remettre en cause le conventionnement automatique (Johanet) L'échec de ce plan de réforme peut conduire à une remise en cause générale du système de soins, et du caractère libéral de la médecine, dans le cadre d'une privatisation - Plan Juppé a déjà laissé la possibilité d'expérimenter les filières de soin et les réseaux de soin. - exemple américain des HMO : avenir possible en l'absence d'application du plan juppé. Le président de MG France estime qu'il n'y aura pas de plan Juppé II, et que si cette réforme échoue, on sortira définitivement d'un système universel et il n'y aura plus de conventionnement. [...]
[...] Les opposants au plan Juppé insistent sur la nécessité d'impliquer les médecins dans la réforme. Seuls les médecins sont sanctionnés alors que ce ne sont pas aux qui participent aux prises de décisions, regrettent la CSMF et le SML. CSMF a voté le 13 décembre 1997 un projet de réforme de la sécurité sociale qui précise que toute refonte du système doit s'inscrire dans le cadre d'une vraie politique de santé dans laquelle les médecins doivent être véritablement acteurs. Refus que la logique budgétaire l'emporte sur la logique médicale. [...]
[...] - deux orientations essentielles : limiter le nombre de médecins (numerus clausus, orientation vers l'hôpital par le fond de modernisation), limiter le coût pour la sécurité sociale (nombre d'actes, montant des prescriptions, montant des honoraires) : seule la deuxième se heurte aux principes de la médecine libérale. + limiter les excès que Claude Béraud attribue clairement aux médecins. - les mécanismes conventionnels mis en place jusqu'en 1996 ont été vidé de leur sens par les réticences des syndicats de médecin et des praticiens : Insuffisance des TSAP (1971, aucun déconventionnement), échec des références médicales nationales d'évolution : se heurte à la liberté de prescription. Insuffisance plus générale des conventions : ne fixe que le prix de l'acte. Rattrapage par le nombre d'actes. [...]
[...] Faut-il et peut-on remettre en cause le caractère libéral de la médecine en France? Introduction 1. Si le respect des principes de la médecine libérale semble représenter une force d'inertie dans la réforme de l'assurance-maladie le succès d'un plan de redressement de l'assurance-maladie nécessite moins une remise en cause globale de la médecine libérale qu'un dialogue et une responsabilisation accrus Si le respect des principes de la médecine libérale semble représenter une force d'inertie dans la réforme de l'assurance-maladie Dans un système de santé difficile à réguler, la médecine libérale fait supporter à l'assurance-maladie des coûts très élevés Les principes de la médecine libérale . [...]
[...] Eclatement du système conventionnel unique crée en 1971, mise en oeuvre de deux conventions en mars 1997 : l'une pour les généralistes signées par MG France, l'autre pour les spécialistes avalisée par l'UCCSF. - problème en juin 1998 des revalorisations tarifaires : oppositions entre les médecins et la CNAM En l'absence de dialogue, la remise en cause du caractère libéral de la médecine est susceptible d'avoir lieu, mais dans un système privatisé Dialogue et responsabilisation doivent être conciliés : - dialogue dans la négociation des avenants au conventions : prendre en compte les de médecins non syndiqués. Association de tous les syndicats : MG France, CSMF, SML, FM, UCCSF. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture