[...] La famille est l'institution fondamentale en matière de socialisation. Pour éclairer plus globalement cette empreinte familiale que les individus reçoivent lors de leur socialisation, Pierre Bourdieu (1930-1999) parle d'« habitus ». L'habitus correspond à l'ensemble des goûts, des comportements, des manières de percevoir, de ressentir et de dire qu'un individu reçoit de sa famille et de son milieu social. C'est en fonction de cet habitus hérité que tout homme agit dans la société.
[...] La famille, une instance de socialisation non négligeable Aujourd'hui, la famille à perdu son rôle de socialisatrice de base parce qu ‘elle est concurrencée par l'école, la télévision, les médias. Comme le dit Durkheim, il est vain de croire que nous élevons nos enfants comme nous voulons. Nous sommes forcés de suivre les règles qui règnent dans le milieu social ou nous vivons. . Malgré tout, la socialisation familiale reste très importante car elle participe inévitablement à la formation des parcours scolaires. [...]
[...] 2-La famille, une institution fondamentale de la socialisation de l'enfant La socialisation par l' habitus familial La famille est l'institution fondamentale en matière de socialisation. Pour éclairer plus globalement cette empreinte familiale que les individus reçoivent lors de leur socialisation, Pierre Bourdieu (1930- 1999) parle d' habitus L'habitus correspond à l'ensemble des goûts, des comportements, des manières de percevoir, de ressentir et de dire qu'un individu reçoit de sa famille et de son milieu social. C'est en fonction de cet habitus hérité que tout homme agit dans la société. [...]
[...] La famille, au fil des décennies, se met donc à occuper de plus en plus ‘centrale' par rapport à l'enfant, et ce malgré les mutations sociales, elle reste la famille nucléaire, la plus petite des cellules de la société. Variabilité des acquis entre les familles L'action pédagogique de la famille sur l'être social en devenir sera la plus déterminante car elle surviendra plus tôt dans sa vie. Elle sera alors la plus durable : c'est elle qui orientera le rapport de l'individu aux habitus subséquents en fixant la distance à franchir pour les intérioriser (Bonnewitz). [...]
[...] Selon Kellerhals et Montandon, les différentes catégories sociales ne souhaitent pas retransmettre les même valeurs à leurs enfants. * Dans une famille ‘favorisée': les enfants sont plus autonomes et prennent des initiatives. * Dans une famille ‘défavorisée': les enfant s‘adaptent aux contraintes extérieures et à l‘obéissance des règles. L'effet de la socialisation familiale qui place les enfants dans une situation d'inégalité de préparation se combine à l'aveuglement du système scolaire à cette réalité Ce qu'il faudrait changer dans l'idéal de Bourdieu et Passeron en tenant compte des capacités que l'enfant a acquises dans la famille avant son entrée dans le monde scolaire, en minimisant donc cet effet de la socialisation familiale. [...]
[...] Le lien familial et le lien social sont donc indissociable chez l'enfant, et la parentalité, bien que ce terme soit un concept particulièrement difficile à appréhender à cause de sa polysémie, désigne la pratique quotidienne et privée de la relation parent(s)/enfant(s) (et non pas père/mère et enfant). La famille contribue donc à construire la personnalité de l'enfant, lui assure une éducation, une instruction; c'est le faire grandir. Mais c'est aussi se montrer responsable, assumer, c'est participer à son intégration sociale. [...]
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