Au début des années 70, les "zones de pauvreté", associées à la situation précaire de certaines catégories spécifiques de la population, persistaient traditionnellement chez les personnes âgées et handicapées, exclues des mécanismes de secours sociaux. Mais la revalorisation du minimum vieillesse, puis la création de l'AAH, devaient permettre de remédier à la précarité de la situation de ces catégories spécifiques de la population.
C'est également au cours des années 70, alors que s'engageaient de profondes mutations au niveau économique (notamment l'apparition déterminante de la crise et du chômage) que sont apparus les premiers signes d'une nouvelle forme de pauvreté, accentuée ensuite au cours des deux décennies suivantes.
Aujourd'hui, le seuil de pauvreté est de 3500 francs par mois et par unité de consommation. Selon ce seuil, 11% de la population française vit en dessous du seuil de pauvreté. Cette catégorie de la population française est globalement plus féminine et plus jeune que la population totale. Le taux de pauvreté des femmes est de 9% contre 8% pour les hommes. La pauvreté touche davantage les plus âgés (75 ans et plus) et surtout les jeunes de moins de 25 ans. Elle est minimale vers 30 ans et vers 70 ans. Les familles nombreuses ou monoparentales connaissent une pauvreté durable élevée avec un taux de pauvreté de 21%.
[...] Elle est financée par une subvention de l'Etat et par la contribution de solidarité des fonctionnaires. L'Allocation Solidarité Spécifique (1984): servie par les Assedic aux chômeurs qui ont épuisé leurs droits à l'allocation unique dégressive (AUD). Le bénéficiaire doit justifier d'au moins cinq années d'activité salariée au cours des dix dernières années précédant la rupture du contrat qui a ouvert droit à l'indemnisation au titre de l'assurance chômage. Elle est financée par une subvention de l'Etat et par la contribution de solidarité des fonctionnaires. [...]
[...] Les loyers sont excessifs par rapport à la solvabilisation par les aides au logement. L'exclusion par le chômage: le chômage constitue le facteur majeur d'exclusion car il entraîne la baisse, puis la perte de revenus, mais aussi un sentiment d'inutilité sociale. Ceci est d'autant plus vrai pour le chômage de longue durée qui est en augmentation. Cette précarisation va en s'amplifiant du fait de: la croissance de la précarité de l'emploi (intérim, CDD) et de la diminution rapide du niveau d'indemnisation du chômage. [...]
[...] Ce sont à ces phénomènes d'exclusion sociale que fait référence l'expression "nouvelles pauvretés"(rapport Oheix, 1980). La prise en compte de ces évolutions, à la fin des années 80, ont entraîné des changements dans la politique de lutte contre la pauvreté La politique de lutte contre la pauvreté La politique de lutte contre la pauvreté consiste essentiellement dans le versement de minima sociaux. Le système de protection sociale français a effectivement mis en place un volet solidarité constitué aujourd'hui de huit minima sociaux. [...]
[...] La pauvreté en France (autre version) 1. Etat de la pauvreté en France Au début des années 70, les "zones de pauvreté", associées à la situation précaire de certaines catégories spécifiques de la population, persistaient traditionnellement chez les personnes âgées et handicapées, exclues des mécanismes de secours sociaux. Mais la revalorisation du minimum vieillesse, puis la création de l'AAH, devaient permettre de remédier à la précarité de la situation de ces catégories spécifiques de la population. C'est également au cours des années 70, alors que s'engageaient de profondes mutations au niveau économique (notamment l'apparition déterminante de la crise et du chômage) que sont apparus les premiers signes d'une nouvelle forme de pauvreté, accentuée ensuite au cours des deux décennies suivantes. [...]
[...] L'Allocation aux Adultes Handicapés (1975): permet d'assurer un minimum de ressources aux personnes handicapées sans ressources, ou disposant de revenus modestes, qui ne peuvent prétendre à un avantage de vieillesse ou d'invalidité ou à une rente d'accident du travail. Le financement, à l'origine effectué par le fonds national de prestations familiales, est depuis 1984 remboursé à la Cnaf l'année suivante par l'Etat. L'Allocation de Parent Isolé (1976): apporter un minimum de ressources aux personnes isolées assumant seules la charge d'enfant(s). L'allocation est versée par la Cnaf ou la MSA jusqu'au troisième anniversaire du dernier enfant. [...]
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