L'euthanasie fait l'objet de nombreux débats en France, notamment, depuis le 10 avril 2001 où les Pays-Bas sont devenus les premiers au monde après les Etats-Unis, à autoriser cette pratique, illégale en France. De plus le 20 mars 2002, la Haute Cour de justice britannique a permis à une femme totalement paralysée de mettre un terme à ses souffrances. C'est ainsi que le conflit, opposant partisans et adversaires de la pratique de l'euthanasie en France a refait surface, rappelant à notre société qu'elle reste le seul pays industrialisé sans réponse législative à cette question si délicate.
A l'heure actuelle un problème majeur se pose : faut-il légaliser la pratique de l'euthanasie en France ?
[...] L'interdiction du suicide assisté ne donne pas une mauvaise image du pays concerné, mais plutôt une prise de conscience sur la discrimination des invalides en comparaison aux valides qui choisissent et peuvent se suicider quand cela leur plaît. Ce n'est pas juste qu'une personne très handicapée ou grabataire ne puisse finir sa vie “dignement” alors qu'elle a envie de mourir. L'avocat de Diane Pretty a déclaré pour la défense de sa cliente que cette attitude se qualifie comme une atteinte à la liberté. [...]
[...] Prendre la décision de mourir, peut vous sembler vraiment absurde. Mais ce que l'on oublie c'est que nous ne pouvons pas nous imaginer le quotidien d'une personne paralysée depuis de très longues années, et endurer ses souffrances. Par exemple Diane Pretty, une Britannique âgée de quarante-trois ans et mère de deux enfants, est paralysée de tous ses membres jusqu'aux cervicales et est également, dans l'incapacité de parler. Elle a demandé à la Cour européenne de Strasbourg, que son mari soit réduit de toute accusation, s'il l'aide à mourir puisqu'elle est incapable physiquement de pouvoir se donner la mort. [...]
[...] A l'heure actuelle, un problème majeur se pose : faut-il légaliser la pratique de l'euthanasie en France? Certes, l'euthanasie reste un sujet équivoque, mais nous avons jugé intéressant de prendre partie et d'étudier les différentes positions découlant de cette situation. Les avis restent divergents, certains seraient pour sa pratique, estimant le droit de mourir dignement. Un sentiment partagé dans plusieurs pays, avec la création d'association, demandant la légalisation de l'euthanasie avec une précaution de la loi qui imposerait certaines obligations. [...]
[...] La peur de certains avançant le problème possible de l'afflux de personnes désirant le recours à l'euthanasie est, je pense, sans crainte puisque les exigences seraient précises avec un protocole à respecter. Toujours d'après les Pays-Bas, les médias n'ont pas fait part d'important flux d'individus, éprouvant le besoin d'avoir recours à l'euthanasie, donc pas d'inquiétude à avoir sur ce point. Le prétexte économique n'est qu'un argument sans valeur contre nous, mais il ne faut pas perdre l'idée que l'euthanasie est un choix du patient, une volonté propre et non un conseil médical. Dans ce cas, le prétexte des “lits à libérer” est nul. [...]
[...] Elle a perdu l'usage de ses quatre membres, mais elle a eu la capacité de pouvoir demander à la Haute Cour britannique de débrancher le système respiratoire qui la maintenait en vie depuis ce jour. Cette histoire prouve que l'on peut demander en toute lucidité, une euthanasie, attendue comme soulagement. Il est indispensable de pouvoir choisir la “bonne mort” pour soi-même. Vous admettez le fait que la seule personne capable de décider de votre mort c'est VOUS. Les Pays-Bas ont autorisé l'euthanasie avec des exigences extrêmement strictes. Je suis certaine qu'elles seront respectées, car le médecin responsable de son patient engage son professionnalisme. [...]
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