[...] Les parents/éducateurs doivent transmettre les règles de la politesse
Les règles de politesse sont des normes sociales, des règles implicites ou explicites. C'est ce qui est bien de faire ou ce qui ne se fait pas à un moment donné dans la société. Par exemple, fumer une cigarette était bien vu à une époque donnée de la société mais ce n'est aujourd'hui plus vraiment le cas.
Toutes ces règles deviennent naturelles à un moment donné dans la société, les gens les intériorisent.
[...] Il y a un changement historique progressif au sens du mot politesse. En effet, au
Moyen-âge c'est le mot « courtoisie » qui était utilisé. Il correspond aux manières courtoises du chevalier devant son souverain, on parlait aussi d'amour courtois (avoir des égards envers quelqu'un).
Au 16ème siècle, on parlait de civilité. Ce mot a été réintroduit pour désigner la courtoisie à partir d'Erasmus de Rotterdam avec son traité.
Aux 17-18ème siècles, le mot politesse apparait sous Louis XIV correspondant à un protocole de la vie à la cour. La mode était d'emprunter des mots italiens : Politezza signifiant la qualité de quelque chose qui est poli.
[...] Les traités de bonnes manières à l'usage des enfants
Depuis toujours il y a des traités de bonnes manières à l'usage des enfants. En effet, dans l'Ancien Régime, il y avait des livres de civilité qui étaient utilisés comme des manuels scolaires pour apprendre à lire. Par exemple, « la civilité honnête et puérile » d'Erasmus de Rotterdam en 1530. Progressivement on a ajouté des traités d'orthographes, des traités d'illustrations : « savoir lire, savoir parler, savoir écrire ». (...)
[...] Il correspond aux manières courtoises du chevalier devant son souverain, on parlait aussi d'amour courtois (avoir des égards envers quelqu'un). Au 16ème siècle, on parlait de civilité. Ce mot a été réintroduit pour désigner la courtoisie à partir d'Erasmus de Rotterdam avec son traité. Aux 17-18ème siècles, le mot politesse apparait sous Louis XIV correspondant à un protocole de la vie à la cour. La mode était d'emprunter des mots italiens : Politezza signifiant la qualité de quelque chose qui est poli. ETUDES SUR LA POLITESSE Filisetti et Depret (2005) Etude 1. [...]
[...] Il y a trois mesures pour évaluer ce poids de la menace de la face : La distance ou la proximité sociale : la familiarité (la fréquence des contacts) ou la similarité (notre degré de ressemblances). Le pouvoir de l'interlocuteur sur le locuteur. L'évaluation de l'acte de la personne : acte blaisant . Tout cela varie selon les cultures. Des stratégies possibles pour l'éviter La modèle de l'acteur rationnel : 5 super-stratégies possibles: Emettre le FTA : dans le cadre de personnes intimes cela passera si l'acte est dans l'intérêt du locuteur par exemple si celui-ci se trouver en danger et que l'autre personne vient l'aider. [...]
[...] La personne se sent donc en confiance. Il faut s'abstenir de faire certains actes, dignité (maitrise de ses émotions Perdre la face Si une personne à peur de perdre la face c'est parce que les autres risqueraient d'en conclure qu'ils n'ont plus à se soucier de ses sentiments à l'avenir. Une personne qui ne va plus revoir les autres peut perdre la face si elle le souhaite. Faire mauvaise figure Un sentiment de honte par rapport à ce qui est arrivé à la situation et ce qui risque d'arriver à sa face. [...]
[...] Plus rapide excessifs L'avis des enseignants Ils ont demandé à 60 enseignants (après avoir regardé les vidéos) de dire s'ils trouvaient les enfants sympathiques, polis ou bon élèves. Voici les résultats en fonction des variables. SPONTANNE IMPOLI POLI SYMPATHIQUE + POLI BON ELEVE + + + Les enseignants se basent sur la politesse pour dire si les enfants sont de bons ou de mauvais élèves. Laurence Filisetti et Depret (2005) Etude 2 Modalités : Un enfant virtuel (voix d'enfants enregistrés) est en contact avec un professeur. [...]
[...] La déférence est l'expression d'une haute considération envers quelqu'un pour lui faire garder la face. Pour cela deux types de comportements peuvent être présents. D'une part, il y a des comportements d'évitement lorsque l'on reste dans une forme de déférence pour ne pas violer la sphère qui l'entoure par le biais de tabous, d'interdictions. Emile Durkheim appelle cela des rituels négatifs. Il y a aussi les comportements de présentation qui sont des comportements d'offrandes pour montrer à autrui l'importance qu'on lui donne. Pour Emile Durkheim ce sont des rituels positifs. [...]
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