Bioéthique, éthique du soin, psychiatrie, autisme, handicap psychique, schizophrénie, inadaptation sociale, loi du 11 février 2005, qualité de vie, neuropathies, handicap physique
Les normes interviennent en médecine, comme règles de fonctionnement d'un organisme (par exemple que son taux de sucre dans le sang est trop élevé, il risque un diabète de type 2).
Dans le domaine psychiatrique, certaines normes sont mises en place sur le comportement des individus, cependant, dans d'autres sociétés, cela peut ne pas être considéré comme pathologique ; comme pour quelqu'un qui peut avoir des visions peut être considéré comme un chaman.
Le problème des normes n'est pas leur existence, le problème est leur univocité (un seul sens) elles semblent ne pas avoir d'alternative, en quoi elles sont le reflet d'une idéologie. Il y a du sexisme, de l'homophobie, du valdisme ou de l'handi-phobie inconsciente.
Le problème vient donc de leur usage, et de leur intériorisation.
N'existe-t-il pas aujourd'hui encore des conduites ou des organisations psychiques jugées à tort pathologiques ?
[...] N'existe-il pas aujourd'hui encore des conduites ou des organisations psychiques jugées à tort pathologiques ? Comme anciennement l'homophobie Le rapport aux normes et aux préjugés Le « dispositif de sexualité » désigne la construction culturelle de la sexualité, l'ensemble des discours, des mises en scènes, des exhibitions et des interdits liés à la sexualité. Les pratiques sexuelles elles-mêmes en font partie. Les représentations romanesques, théâtrales de l'amour et de la sexualité au XIXème siècle n'étaient qu'hétérosexuelles. Une maladie a une origine sociale, elle est créée par la société. [...]
[...] Daniel Tammet ; correspond plus au stéréotype de l'autiste scientifique et bon en mathématique. Julie Dachez ; « j'ai passé ma vie à essayer de comprendre pourquoi j'étais différente, pourquoi ce qui semblait facile pour les autres le demandait des efforts considérables et inversement . j'avais l'impression d'être une extraterrestre, je me sentais seule au monde. Alors quand j'ai enfin pu mettre un mot sur ma différence, cela m'a permis de comprendre que je n'étais pas folle, juste différente, et qu'il y avait d'autres personnes comme moi sur cette planète » L'autisme est une situation de handicap qui comporte : Des aspects de neurospécificité (spécificité neuronale : il y a les neurotypiques, le plus nombreux et les neuroatypiques ou neurospécifiques que sont les autistes : cela ne veut pas dire qu'il soit malades ou atteints d'une pathologie) ; Des aces liés aux relations sociales ; Des aspects proprement psychologiques liés à l'histoire personnelle. [...]
[...] Si on ajoute les handicaps psychiques alors cela ferait une personne sur 4 en situation de handicap. La loi du 11 février 2005 définit le handicap « pour l'éclairer des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » définit le handicap comme : « Toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable et définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant ». [...]
[...] Nous craignons plus la fin de la vie (douleurs) que la mort. Pouvons-nous refuser le développement de la technique ? (Technophobe) Pouvons-nous devenir technophiles, pour devenir des humains augmentés et accroitre leurs performances ? « La bioéthique nous rappelle que tout ce qui est scientifiquement possible n'est pas humainement souhaitable » Jean Léonetti En janvier 2018, les états généraux de la bioéthique ont porté sur différents thèmes en France : La procréation médicalement assistée : remboursé La gestation pour autrui : interdit (souvent femmes pauvres qui vont porter les bébés de femmes riche ; monnayage du corps) Euthanasie et suicide assisté : interdit Cellules souches des embryons pour sauver des vies Don d'organe et transplantation : trafic dans le monde Manipulation des génomes : permettent de savoir les risques de certaines maladies, faut-il le faire ou le dire Usage des intelligences artificielles : les robots qui aident des chirurgiens à faire du travail plus précis, vont bientôt pouvoir travailler tout seul Santé animale : si on les mange, si eux sont en mauvaise santé, nous aussi Ecologie : santé publique Normes, pathologies et expériences de vie Normes : règles de fonctionnement permettant d'unifier les pratiques Norme en médecine : taux de sucre trop élevé, risque de diabète de type 2 Le rapport aux normes Les normes interviennent en médecine, comme règles de fonctionnent d'un organisme (par exemple que son taux de sucre dans le sang est trop élevé il risque un diabète de type 2). [...]
[...] Les Hystériques de Charcot ; 1870 à Paris, des femmes hystériques avaient des douleurs inexplicables et le seul remède est l'orgasme, par masturbation imposée par le médecin. Avec l'invention du vibromasseur pour continuer le traitement. Les discours normatifs concernent, notamment la sexualité jugée « perverse » ou « déviante ». Comment peut-on parler de pathologie, de perversion, de déviation quand les personnes elles-mêmes n'en souffrent pas et ne font pas souffrir celles avec lesquelles elles pratiquent une sexualité jugée déviante ? Car le pervers jouit de la souffrance d'autrui. Une conduite pathologique est celle qui s'impose à autrui. [...]
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