Cours de terminal ES, en SES, sur le sujet suivant : l'État à l'épreuve du social. Les sociétés modernes ont confié peu à peu à l'État, la mise en oeuvre de mécanisme de prévoyance collective permettant aux citoyens de faire face aux conséquences des principaux risques sociaux (chômages, vieillesse, maladie...). L'ensemble des pays développés ont mis en place des systèmes de protection sociale garantissant des droits sociaux aux citoyens. Aujourd'hui, il existe plusieurs modèles de protection sociale qui se différencient selon des règles d'attribution des prestations (logique d'assurance, d'assistance) et selon le mode de financement (l'impôt et cotisations sociales) et selon les structures d'organisation. Cependant, si le système de protection social permet de lutter contre la pauvreté et les inégalités, il fait l'objet de critique quand à son modèle de financement, son efficacité ou encore sa légitimité. Ce pose alors la question de la viabilité de notre modèle social et du rôle de l'État fasse aux nouveaux risques sociaux.
[...] Il couvre l'ensemble de la population (contre les risques sociaux). Son financement est basé sur l'impôt et les prestations sont soumises à conditions de ressources et bénéficient en priorités aux plus démunis. En France : un système hybride : Le système français mis en place en 1945 reprend des éléments des deux systèmes. Nombre d'élément montrent que système français est d'inspiration bismarckienne Obligation : Adhésion au système obligatoire pour les travailleurs (fonctionnaires Protection : Elle est accordé aux cotisants et à leur famille ; le système n'est donc pas universel. [...]
[...] Déficit des principaux budgets : de la protection sociale. Celle-ci résulte de la crise économique qi réduit les recettes en raison du chômage et accroît les dépenses du fait de l'indemnisation du chômage et du développement des phénomènes de pauvreté et de précarité qui s'y rattache. La hausse des dépenses de protection sociale est donc la conséquence du vieillissement de la population et de la montée du chômage. L'allongement de l'espérance de vie, accroît la part des personnes âgées dans la population. [...]
[...] CMU (1999) : Constitue une extension de l'assurance maladie aux exclu L'exclusion : Elle découle le plus souvent de l'absence d'intégration par le travail qui entraîne la mise en œuvre de politiques d'assistance, les exclus n'ayant jamais pu acquérir suffisamment de droits aux prestations. La mise en œuvre de l'aide aux pauvres fait l'objet d'un débat. Certains : Considèrent que l'assistance crée une mentalité d'assisté et fonctionne comme une trappe à pauvreté. Ce qui incite à préconiser une aide aux conditions : démarches effectives pour se réinsérer, retour à l'emploi même peu rémunéré Aujourd'hui, le gouvernement travaille sur un projet de revenu de solidarité active (RSA). D'autres : Rappellent que la société doit assistance sans condition à tous ceux qui ne peuvent travailler. [...]
[...] Cette redistribution obéit à une logique d'assurance. Redistribution et lutte contre les inégalités : Selon l'INSEE, en France (2007), les revenus de transfert représenteraient des revenus primaires. Le revenu primaire : Revenu perçu par le ménage en contre partie à leur participation à la production. Ils comprennent les revenus du travail, du capital (dividende et plus-value) et les revenus mixtes des indépendants. Le revenu disponible : Est celui qui reste à la disposition des ménages, pour leur consommation et épargne après qu'ils aient payés les prélèvements obligatoires et reçues des prestations sociales. [...]
[...] D'une part, elle ne parvient pas à réduire significativement les inégalités de revenus, et n'a pas éliminé la pauvreté. D'autre part, elle entraîne l'accroissement des prélèvements obligatoires, ce qui tendrait à peser sur l'activité économique. Les revenus sociaux dissuaderaient de travailler en créant une mentalité d'assisté. La crise de légitimité : La crise de légitimité de l'Etat providence est une interrogation sur la justification morale et politique des systèmes de protection sociale. Liée à une montée d'individualisme : Cette crise traduit la perte de confiance en l'action de l'Etat pour créer du lien social. [...]
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