échanges, monde de l’art, monde de la politique, politique culturelle, politique publique de la culture, Jack Lang
Art et politique peuvent être en situation de subordination, de résistance, de fascination et de rejet. Ces 4 possibilités supposent une situation qui est que le monde de l'art existe. A l'époque contemporaine, 2 types de passion peuvent soutenir ou susciter des actions publiques en matière de beaux-arts, d'un côté le culte du passé qui est un culte moderne, profane, mais de type religieux et qui traite un nombre croissant de traces du monde de jadis comme si c'était au sens strict des reliques ; d'un autre côté, le culte de la création c.-à-d. l'égalitarisme moderne proclame que quiconque se proclame artiste doit être tenu pour telle en effet, fascination pour les artistes en tant que telles. Cette fascination pour les artistes sacralise dans la personne, une activité de création mystérieuse.
[...] Le ministère a donc le souci d'appuyer la mission de démocratisation sur les représentants les plus déterminés de la modernité esthétique. Par ailleurs, le mouvement de cette modernité se radicalise dans les décennies qui ont suivies la 2nde GM, d'une part on peut caractériser la modernité par la dévalorisation de l'œuvre par rapport à la personne de l'artiste et par rapport au commentaire. L'importance donnée à la position historique dans l'appréciation d'une œuvre. La substitution chez les artistes de l'idée d'innovation par rapport au savoir-faire ou à l'habilité. [...]
[...] L'existence même de loisir, de temps libre. Le monde l'art supposait jadis du temps libre. La politique culturelle prétend résorber la segmentation entre les groupes et quand même temps elle ne peut vivre que s'il y a des gens qui disposent de loisirs. On peut plaider que le secteur culturel n'existe que dans la mesure où il y a croissance des activités de service dans le monde économique. La culture n'est plus simplement une affaire personnelle mais ça devient une activité industrialisable. [...]
[...] Quelle singularité positive ? 3 systèmes de conviction ont successivement été mobilisés pour faire converger les idées que l'on peut se faire du rôle de l'Etat qu'on pouvait faire jouer à l'art pour remédier aux maux de la société. On aura successivement l'idée l'action culturelle au temps de Malraux, l'idée de développement culturelle pluriel et le vitalisme culturel de Jack Lang. Ces 3 systèmes ont pour but d'inscrire l'essentiel de l'action publique dans un mouvement qui est de plus en plus celui de l'Etat moderne c'est à dire le mouvement qui privilégie le projet par rapport à l'institution. [...]
[...] Les échanges dans le monde de l'art et le monde de la politique : Art et politique peuvent être en situation de subordination, de résistance, de fascination et de rejet. Ces 4 possibilités supposent une situation qui est que le monde de l'art existe. A l'époque contemporaine types de passion peuvent soutenir ou susciter des actions publiques en matière de beaux-arts, d'un côté le culte du passé qui est un culte moderne, profane, mais de type religieux et qui traite un nombre croissant de traces du monde de jadis comme si c'était au sens strict des reliques ; d'un autre côté, le culte de la création c.-à-d. [...]
[...] Dès le début de 70, la notion de développement culturel tend à dissoudre leur opposition, l'éducation artistique et la pratique des amateurs. L'idée d'éducation artistique apparait comme une exigence. Modernité et contre la tradition : l'idéologie moderniste a régnée sans partage au ministère mais au bout de 15 ans elle se trouve victime de son triomphe. Le discours légitimant la préférence pour les œuvres les plus modernes et devenus de plus longtemps désormais un néo conformisme qui est lui-même objet de raillerie. [...]
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