Le 5 avril 1989 en Belgique, les personnages politiques belges, flamands et francophones, ont critiqué les bourgmestres de communes de la périphérie flamande de Bruxelles qui empêchent l'installation de francophones sur leur territoire par le biais d'accords avec des promoteurs immobiliers. Cet incident rappelle fortement la menace de scission entre « les deux Belgique ». Cet incident est-il le point de départ de la fin de la Belgique actuelle ?
[...] La discrimination au logement envers les francophones en Belgique Le 5 avril 1989 en Belgique, les personnages politiques belges, flamands et francophones, ont critiqué les bourgmestres de communes de la périphérie flamande de Bruxelles qui empêchent l'installation de francophones sur leur territoire par le biais d'accords avec des promoteurs immobiliers. Cet incident rappelle fortement la menace de scission entre les deux Belgique Ainsi, je me suis posée sur la question suivante : Cet incident est-il le point de départ de la fin de la Belgique actuelle? [...]
[...] En effet, selon le Monde, le contexte est morose pour les partisans d'une Belgique Unie car plus de des Flamands sont désormais acquis à l'idée de l'indépendance de leur région selon le "baromètre politique" du quotidien francophone La Libre Belgique. De plus bien que le CD & V (chrétiens-démocrates et flamands) du premier ministre fédéral Yves Leterme reste, le premier parti de Flandre et est pour un maintien de cette unicité, une partie de ses membres prône une plus grande autonomie pour la partie néerlandophone de la Belgique et même chose pour certains Wallons. [...]
[...] Le problème étant que les bourgmestres ont étendu la loi qui permettait de réserver les logements sociaux de Flandre aux personnes parlant le néerlandais, au secteur privé. Les bourgmestres ont reconnu avoir passé des "accords oraux" avec des promoteurs immobiliers privés pour qu'ils leur transmettent la liste des candidats acheteurs. Mr Keulen a déclaré que Ces arrangements sont illégaux "Ce sont des pratiques dignes de l'occupation allemande, lorsqu'on désignait des bourgmestres parce qu'ils étaient des alliés de l'occupant", a répliqué Olivier Maigain, leader des Fédéralistes démocrates francophones (FDF). [...]
[...] Le Monde précise que Geert Bourgeois, membre de la NVA et ministre régional de l'intérieur, a indiqué, mardi, que trois maires francophones élus en 2006 dans la périphérie flamande de Bruxelles ne seraient jamais nommés. et que les Flamands plébiscitent les partis qui réclament de dépasser le cadre fédéral. On observe donc bien que les choses sont ancrées et ne changeront pas vite. En conclusion, le refus de logement est finalement une illustration du problème sous-jacent qui divise la Belgique depuis des années. Le regain des idées séparatistes montre bien que c'est peut-être bientôt la fin de la Belgique de Albert II. [...]
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