Comment est structurée la société française actuelle ?

Résumé du document

CHAPITRE 1 EN SOCIO : Comment est structurée la société française actuelle ?

I - COMMENT EST STRUCTURÉE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE ACTUELLE ? : Qu'est-ce que l'espace social ? / Quels sont les facteurs qui hiérarchisent l'espace social ?

II - QUELLES SONT LES PRINCIPALES ÉVOLUTIONS DE LA STRUCTURE SOCIOPROFESSIONNELLE ? : La salarisation / La tertiarisation / L'élévation du niveau de quali?cation / La féminisation des emplois

III - LES CLASSES SOCIALES SELON MARX ET WEBER : L'approche de Karl Marx / L'approche de Max Weber / Les points communs et les différences entre les deux approches

IV - LES CLASSES SOCIALES PERMETTENT-ELLES DE RENDRE COMPTE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE ACTUELLE ? : L'approche en termes de classes sociales semble aujourd'hui moins pertinente / Les classes sociales n'ont pas pour autant disparu

Extraits

[...] La classe “en soi” regroupe des individus qui occupent la même place dans les rapports de production. Ils ont objectivement la même position économique. C'est ainsi qu'il distingue les prolétaires des capitalistes, des paysans, etc La classe “pour soi” est dotée d'une dimension supplémentaire. Elle regroupe des individus qui ont, certes, la même position économique, mais aussi une conscience de classe, c'est-à-dire qu'ils ont conscience d'appartenir à un même groupe et d'avoir des intérêts communs. Ils développent donc des liens sociaux et une capacité à se mobiliser. [...]

[...] Ils résident dans les beaux quartiers de l'Ouest de la capitale, fréquentent les écoles prestigieuses, les mêmes clubs de loisirs et passent leurs vacances dans les mêmes endroits. A ce titre, ils forment donc une classe en soi. Mais elle est aussi dotée d'une conscience de classe car elle met en œuvre des stratégies pour préserver ses privilèges, avec par exemple l'organisation de rally pour les plus jeunes afin de favoriser l'endogamie. La bourgeoisie constitue donc également une classe pour soi. [...]

[...] Les femmes occupent toujours une position moins favorable que les hommes dans de nombreux domaines. Dans la sphère privée, où le partage du travail domestique reste inégalitaire. En politique, où la parité n'est pas atteinte malgré la loi du 6 juin 2000. Dans les médias, où elles sont peu représentées. Dans le sport, où les pratiques restent stéréotypées et où les femmes sont moins rémunérées que leurs homologues masculins. Au travail, les inégalités s'observent au niveau des salaires et des postes occupés. [...]

[...] ; est-il qualifié ? ; quelle est sa place dans la hiérarchie ? ; travaille-t-il dans une entreprise ou une administration publique (si il est salarié) ? ; quelle est la taille de l'entreprise et le secteur d'activité (pour les indépendants) ? Cela débouche sur une nomenclature partiellement hiérarchisée qui se compose de 8 groupes socio-professionnels. Chaque groupe est ensuite subdivisé en catégories et sous-catégories. Parmi ces 8 groupes on dénombre 6 groupes d'activités socio-professionnelles d'actifs qui n'auront pas la même place dans l'espace social. [...]

[...] Ensuite, d'un point de vue statistique, la classe populaire n'a pas disparu. Même si la part des ouvriers a baissé pendant la seconde moitié du XXème siècle, celle des employés a augmenté. Aujourd'hui, les ouvriers et les employés représentent la moitié de la population active. Ils ont des caractéristiques communes qui les distinguent du reste de la population : des salaires et un niveau d'étude plutôt faibles, ils occupent des fonctions d'exécutant et, de plus, les ouvriers, qui sont principalement des hommes, épousent majoritairement des employés, qui sont généralement des femmes. [...]