Dans le cadre de la formation d'éducateur spécialisé
[...] Le raisonnement a radicalement changé. La réforme des annexes XXIV du 27 octobre 1989 souligne une approche qualitative des handicaps qui se traduit, notamment, par le projet individualisé adapté aux besoins des enfants, des familles et des professionnels. Or, pour adapter ces projets de vie, il y a nécessité de prendre en compte la complexité des besoins : le handicap, quelle que soit sa nature, provoque des troubles associés. Le projet individualisé s'avère alors être l'instrument privilégié d'une réponse adaptée à l'originalité de chaque situation. [...]
[...] L'aide médicale à domicile prend en charge les consultations auprès des praticiens, les frais pharmaceutiques ou encore les soins de rééducation. L'aide médicale hospitalière bénéficie à toute personne, française ou étrangère si elle n'est pas couverte par une convention internationale, et prend en charge les frais hospitaliers non couverts par l'assurance maladie. Une allocation en espèce peut compléter ses aides si le bénéficiaire est malade depuis trois mois et ne reçoit aucune des indemnités journalières prévues par la Sécurité sociale. [...]
[...] Les aides vont de l'aide à domicile (intervention d'un service d'action éducative) au versement d'aides financières, à la prise en charge physique des mineurs par des services sociaux ou judiciaires, ou à des opérations d'insertions dans les quartiers. Mais nous voyons bien de par ces exemples, qu'outre l'octroi de prestations financières nécessaires à la (sur)vie des personnes, le regard porté sur elles et leur environnement est important. En favorisant l'insertion sociale, professionnelle, culturelle, scolaire , on reconnaît à l'individu un Droit. C'est la redistribution qui permet à chacun d'avoir les mêmes droits. [...]
[...] Créer des structures et des dispositifs tendant à cette intégration, me semble être un facteur de cohésion sociale. C'est ainsi, que la loi d'orientation du 30 juin 1975 et la réforme des annexes XXIV illustrent ce qu'est l'action sociale : une aide (médicale, financière ) , mais aussi un droit. Ce qui me paraît intéressant de souligner, c'est que si l'action sociale induit un nouveau regard sur les personnes que nous accompagnons, elle incite l'éducateur spécialisé à se questionner sur le sens qu'il donne à son rôle et à modifier ses pratiques. [...]
[...] On parle ici d'éducation spéciale. Cependant, cette loi prévoit l'intégration dans un milieu éducatif normal chaque fois que c'est possible, le projet étant l'insertion. Elle a mis en place la Commission Départementale d'Education Spéciale (C.D.E.S.)qui va statuer du taux d'invalidité de l'enfant et du versement de l'allocation d'éducation spéciale. Pour les enfants et les adolescents, cette loi a un objectif précis : l'insertion, et prévoit donc les moyens financiers et organisationnels d'y répondre. Concernant les adultes, les dispositions de la loi de 75 se basent sur l'insertion professionnelle et sociale. [...]
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